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Maladie à corona virus : Faire prévaloir absolument le sens de responsabilité de chacun et de tous !

La propagation de la maladie à corona virus (Covid-19) est sérieusement inquiétante dans notre pays. En effet, de deux cas confirmés de personnes atteintes de cette maladie le 9 mars dernier, le Burkina Faso compte à ce jour 23 mars, 99 cas confirmés et plusieurs centaines de cas suspects soumis à confinement. C’est une situation qui interpelle aussi bien les gouvernants, que chaque Burkinabè pris individuellement. Cette interpellation doit imposer, non seulement de respecter scrupuleusement les mesures préventives annoncées avec insistance par le gouvernement, mais aussi de faire prévaloir le sens de responsabilité chez chaque Burkinabè.

Par La Rédaction

Le Covid-19 est une pandémie, une réalité au Burkina Faso. Des personnes en sont atteintes, les autorités sanitaires en ont parlé, le président du Faso a invité les Burkinabè à se convaincre de cette inquiétante réalité. Comme l’a si bien dit le chef de l’Etat, « Personne n’est à l’abri de ce virus. » Pas même de lieux identifiables comme seuls cadres de contamination, de sorte à pouvoir éviter ces lieux. Mais les comportements et agissements de certaines personnes amènent à se demander pourquoi elles affichent encore une sorte d’incrédulité. Attendent-elles, à la manière de Saint Thomas D’Aquin, de voir des cas ou d’être elles-mêmes des cas confirmés avant d’y croire ? Ne savent-elles pas que c’est une maladie très foudroyante et qu’aucun médicament spécifique ne permet de la soigner ? Apparemment, certains refusent de s’en convaincre !

En tout cas, à la suite des autorités sanitaires qui, en annonçant les premiers cas confirmés, ont invité les populations à adopter certains gestes et comportements salvateurs, le président du Faso a énoncé des pratiques qu’il convient d’adopter au quotidien. Ces pratiques doivent se traduire comme suit : ne pas se serrer les mains ; ne pas s’embrasser ; se laver régulièrement les mains au savon ; observer la mesure de distance d’un mètre au moins d’avec une autre ou d’autres personnes ; éviter les regroupements ; limiter les déplacements et sorties ; porter des cache-nez, alerter les services de veille au 3535 en cas de suspicion.

Des mesures confrontées à l’indiscipline inacceptable  

Au-delà de ces pratiques d’ordre comportemental, le chef de l’Etat a ordonné des mesures touchant des programmes politiques (suspension immédiate de l’enrôlement sur le fichier électoral, et des opérations spéciales d’établissement des cartes d’identité), les libertés individuelles et collectives, les transports. Au titre des transports, les Burkinabè doivent désormais composer avec la fermeture des frontières terrestres, aériennes et ferroviaires, mais aussi avec la suspension des voyages interurbains. Sur le plan des libertés, en plus de l’interdiction des regroupements de plus de 50 personnes et des restrictions concernant plusieurs secteurs d’activités (débits de boissons, salles de cinéma, jeux et spectacles, restaurants), un couvre-feu est instauré de 19h à 5h du matin.

Mais le constat dans certains milieux et chez certaines personnes, quelques jours après l’annonce de ces mesures, révèle l’insouciance, l’irrespect, et même la défiance. Il y’a n’en encore qui se permettent de braver le couvre-feu, de s’emporter contre la fermeture des frontières et contre la suspension de voyages interurbains. Ce qui dénote de l’indiscipline inacceptable ; car, au-delà de leur vie, c’est la vie de bien d’autres Burkinabè qu’ils mettent ainsi en danger. Ces adeptes de l’indiscipline doivent être amenés de gré ou de force à faire prévaloir leur sens de responsabilité. A cet effet, les populations consciencieuses gagneraient à s’organiser. Le gouvernement aussi doit s’investir dans ce sens en se donnant tous les moyens nécessaires, car il doit protéger la vie et promouvoir la santé des Burkinabè (article 2 et 26 de la Constitution) face à une maladie dont le seul antidote reste encore la prévention individuelle et collective.

Du reste, la tolérance d’indisciplinés potentiellement propagateurs du Covid-19 reste imputable au président du Faso et à son gouvernement. Le Burkina Faso doit survivre au corona virus. Pour cela, la discipline est un facteur absolument important, comme l’a démontré le peuple chinois qui exporte aujourd’hui son expertise en matière de riposte à la pandémie.

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