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Mali : À quand la fin des spéculations sur la durée de la transition ?

Après le coup d’État du 18 août 2020 qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, les différents acteurs ont du mal a trouvé un terrain d’entente sur la conduite de la transition. De la junte militaire qui assure la continuité de l’État depuis la chute d’IBK aux partis politiques en passant par les Organisations de la société civile (OSC), les avis sont divergents.

Par La Rédaction

La junte militaire qui a contraint le président IBK à rendre le tablier, avait proposé une transition de trois ans dirigée par un militaire et un gouvernement constitué majoritairement de militaires. C’est du moins, ce qui avait été donné comme information avant que le porte-parole de la junte n’apporte un démenti. Depuis lors, des spéculations sur la durée, la composition des membres, bref, les modalités de la transition ne cessent de se multiplier. En attendant, les affaires courantes du Mali sont gérées par le Chef de la junte, le colonel Assimi Goïta.

De ces spéculations au tour de la transition, les formations et partis politiques maliens se sont beaucoup prononcés.  L’ancien premier ministre Moussa Mara du parti Yélema propose une transition dirigée par les militaires et la société civile. Le responsable du parti Alliance pour la solidarité au Mali (ASMA), Soumeylou Boubeye Maïga, par ailleurs ancien premier ministre, a lui par contre, proposé un civil à la tête de la transition et un militaire à la vice-présidence. Il a également souhaité un civil comme chef du gouvernement. Le parti pour la Renaissance nationale (PARENA) quant à lui, souhaite une transition de douze à quinze mois dirigée par un civil. Le parti Adéma, veut une transition de 12 mois. Les propositions de l’ancien parti au pouvoir s’il en aura, sont toujours attendues.

Le mouvement du 5 juin, Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), dirigé par l’imam Mahmoud Dicko propose une transition de 18 à 24 mois. Cette transition aura pour objectif de préparer la 4e République, la gestion transparente et rigoureuse des biens de l’État et la résolution rapide des crises sociales. Ce mouvement a été un acteur clé dans les manifestations de rue qui ont contribué à la chute du président IBK.

Sous les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Mali doit très vite aller à une transition, institution légale à même d’entamer des négociations avec la communauté internationale, organiser les élections à un temps raisonnable pour tourner cette page sombre afin d’envisager le vrai développement du Mali.

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