L’armée française a mené du 20 mai au 3 juin « une opération d’ampleur » avec l’armée burkinabé dans le nord du Burkina Faso à la frontière avec le Gourma malien. Une dizaine de terroristes a été tuée ou a été capturée.
Le 31 mai, l’armée repère un mouvement suspect d’une quinzaine d’individus au nord de Ndaki dans le Gourma. L’armée française lance une opération « rassemblant la composante aérienne, les groupes commandos et le groupement tactique aérocombat de la force Barkhane », a détaillé l’état-major dans un communiqué.
Après une frappe aérienne par des Mirage 2000, les commandos ont été déposés par hélicoptère. « Une dizaine de terroristes a été mise hors de combat » et « une quantité importante de ressources a été saisie, dont plusieurs motos et de l’armement individuel », poursuit l’état-major.
Le nord du Burkina est en proie depuis 2015 à une spirale de violences dont les autorités semblent incapables d’enrayer la propagation. Parmi les groupes actifs dans cette zone de Ndaki figurent l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) ou encore Ansaroul Islam, accusé de semer la terreur dans le nord du Burkina Faso.
Plusieurs opérations conjointes
En parallèle à cette action rapide, 450 militaires de la force française Barkhane ont mené fin mai, pendant près de deux semaines, une opération conjointe « majeure » avec les militaires burkinabé dans le nord du Burkina.
Selon l’Etat major, « cet engagement commun était une première depuis la signature de l’accord de décembre 2018 conclu entre Paris et Ouagadougou ». Cet accord prévoit des interventions militaires françaises au Burkina en soutien des efforts de lutte antiterroriste du gouvernement.
Dans la nuit du 9 au 10 mai, les forces spéciales françaises avaient libéré quatre otages (deux Français, une Américaine et une Sud-coréenne) dans cette zone, lors d’une opération pendant laquelle deux militaires français ont été tués.
Source : Le Parisien
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