L’ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, actuellement médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est arrivé à Bamako au Mali, le jeudi 24 février 2022 . Cette visite s’inscrit dans la suite des échanges entamés avec les autorités de la transition maliennes en vue de trouver un délai raisonnable pour l’organisation des élections.
Par Yasmine Niaoné, stagiaire
La mission de la CEDEAO au Mali est d’aider à trouver dans le consensus un délai raisonnable à l’organisation des élections qui devraient être tenues en fin février 2022. A Bamako, Goodluck Jonathan a échangé avec plusieurs acteurs.
Il s’est entretenu avec le comité local de suivi de la transition composé de représentants de la Minusma, de l’Union africaine et de la Cédéao.
Goodluck Jonathan et sa délégation ont été reçus en audience par le Président de la transition malienne, Assimi Goïta. Les discussions ont porté sur le même sujet : obtenir un délai raisonnable par rapport à l’organisation des élections marquant la fin de la Transition. Car à son retour ce vendredi 25 février 2022, il doit fournir un rapport à la Cédéao qui permettra de statuer sur la levée ou non des sanctions sur le pays.
« Ma visite ici s’inscrit dans le besoin d’affiner les discussions qui sont en cours, en vue de rapprocher les positions », explique M. Jonathan à la presse. Il a aussi rassuré que les discussions ont été enrichissantes et vont se poursuivre.
Quant au gouvernement malien, il se dit satisfait de ces échanges. « Les équipes techniques, les documents sur lesquels ils ont travaillé reflètent les besoins de réforme du Mali. Reste maintenant à trouver un bon équilibre entre les réformes essentielles pour le Mali et le temps qui est adéquat, nécessaire et réaliste pour pouvoir arriver à ce document consensuel », affirme le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
Un point d’entente entre les deux parties pourrait favoriser la levée des sanctions contre le Mali. Le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan n’est pas à sa première visite au Mali dans le cadre de la gestion de la transition.
