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Mali : le gouvernement s’indigne des propos « haineux et diffamatoires » de Emmanuel Macron

Le porte-parole du gouvernement a exprimé, le dimanche 31 juillet 2022,  son indignation vis-à-vis des propos jugés « haineux et diffamatoires » du président français Emmanuel Macron. Ces propos auraient été prononcés lors de la visite du président français en Guinée Bissau le 28 juillet dernier.

Par Daouda Kiekieta

Selon le communiqué lu à la télévision nationale, le porte-parole du gouvernement malien a indiqué que le Chef d’Etat français « a réitéré des accusations erronées en affirmant que les autorités maliennes entretiennent des relations avec un groupe paramilitaire ».

Chose que Bamako dit avoir démenti à plusieurs reprises. Pire, dans les propos de Emmanuel Macron, poursuit le communiqué, « il a évoqué l’exercice de la violence par les autorités maliennes ciblant une ethnie spécifique » au Mali.

« Le gouvernement de la Transition condamne avec la dernière rigueur ces propos haineux et diffamatoires du Président Français et prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur ces graves accusations qui sont de nature à susciter la haine ethnique et à porter atteinte au vivre ensemble, à la cohésion sociale, ainsi qu’à l’harmonie entre les Maliens », peut-on lire.

Par ailleurs, le communiqué invite Emmanuel Macron à « se remémorer constamment le rôle négatif et la responsabilité de la France dans le génocide Tutsi au Rwanda » dans les années 94.

Plus loin, les autorités françaises sont accusées « d’entretenir la haine ethnique au Mali », d’où l’expulsion de l’Ambassadeur de France au Mali fin janvier 2022 et « la suspension des médias France 24  et Radio France International (RFI) en mars dernier. Bamako accuse ces médias de « se comporter comme la radio de milles collines en République du Mali ».

Lire aussi: Mali: les autorités ont décidé de rompre les accords de défense avec la France contre des « atteintes flagrantes»

Le 2 mai 2022, la junte au pouvoir au Mali annonçait  rompre les accords de défense avec la France et ses partenaires européens. Bamako avait fustigé les « atteintes flagrantes » de la part des forces françaises présentes dans le pays à la souveraineté nationale et de « multiples violations » de l’espace aérien malien.

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