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Plusieurs pays ont annoncé le retrait de leurs soldats de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nation unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Le dernier pays à l’avoir annoncé est le Royaume Uni à la date du 14 novembre 2022, après la Côte d’Ivoire le 11 novembre 2022. Face à ces démissions en cascade, quelques mois après le renouvellement en juin 2022 du mandat de la Minusma, que reste-t-il de cette force onusienne ?

Par Daouda Kiekieta

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nation unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) subit, depuis quelques mois, la “défection” de plusieurs armées qui annoncent  le retrait de leurs contingents.

En effet, les grands contributeurs de soldats à la mission onusienne de maintien de paix ont annoncé le retrait de leurs troupes du Mali. A titre d’exemple, le contingent allemand de la Bundeswehr, qui compte environ 1100 soldats, quitte le pays au plus tard fin 2023, selon l’Agence France Presse (AFP).

La Côte d’Ivoire avait annoncé, le 11 novembre 2022, le départ de ses troupes (environ 900 casques bleus) qui vont quitter progressivement le territoire malien d’ici août 2023.

Lundi 14 novembre 2022, c’était le tour du Royaume-Uni d’annoncer le retrait de ses 300 soldats présents au Mali depuis fin 2020.Les retraits annoncés de tous ces derniers pays font suite à ceux de l’Egypte en août 2022, du Bénin en juin 2022, de la Suède et de la France.

MINUSMA
Image illustrative des soldats de la MINUSMA

Ces annonces de retraits en cascade posent, à nouveau, la question de l’avenir de la mission onusienne. La Minusma est-elle devenue l’ombre d’elle-même ? Quel sera l’impact de ces retraits sur la situation sécuritaire au Mali, et plus généralement, dans le Sahel ?

Cette mission, qui a compté jusqu’à environ 12 000 soldats au Mali, se trouve actuellement dans une situation d’incertitude. Pourtant, le mandat de la Minusma vient d’être renouvelé en juin 2022 pour un an, après des tractations avec les autorités de la Transition malienne qui ne voulaient pas de ce nouveau mandat.

C’est dire que ce renouvellement accordé à la Minusma par le Conseil de sécurité n’augure pas d’un avenir promoteur. Mieux, les pays africains qui semblaient être les derniers remparts de la mission sur le sol malien, ont, eux aussi, commencé à jeter l’éponge : le Bénin, l’Egypte et tout récemment la Côte d’Ivoire.

Lire aussi: Mali : la Côte d’Ivoire annonce le retrait progressif de son contingent au sein de l’ONU

Si le voisin du Mali (Côte d’Ivoire) n’a pas évoqué les raisons de son retrait,  d’autres pays européens comme la France et le Royaume Uni ont prétexté le rapprochement de Bamako avec le groupe paramilitaire russe Wagner. Accusation que Bamako a toujours rejetée en bloc.

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