Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) étaient réunis, les 13 et 14 janvier 2022 à Brest en France. La rencontre a été organisée pour statuer sur l’intervention de la Russie en Ukraine. Le cas du Mali a également été au centre de leurs échanges.
Par Rama Diallo
La situation du Mali a été débattue à la réunion des vingt-sept pays de l’Union européenne (UE). Les ministres des affaires étrangères des pays de l’UE se sont ralliés à la décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). « Plein soutien et front uni avec la CEDEAO dont nous saluons une fois de plus le travail. Nous préparons des sanctions contre ceux qui font obstruction à la transition. Nous maintenons nos activités et nos missions de formation et de conseil aux forces armées et aux forces de sécurité intérieures maliennes. Nous maintenons la suspension de l’appui budgétaire », a lancé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
Au cours de cette rencontre, le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian a estimé que « la raison qui est invoquée d’allonger la transition, c’est des raisons de sécurité, je pense que si on est en sécurité pour manifester, on doit sûrement être en sécurité pour voter ». Pour lui, le refus de la junte malienne d’organiser l’élection présidentielle n’a pas pour cause la situation sécuritaire, mais autre chose.
Il a également tenu à préciser que si les Européens ont confirmé leur volonté de maintenir une présence au Mali, c’est dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pas pour autre chose.
Pour mieux statuer sur la situation du Mali, Josep Borrell va dans les jours à venir organiser une réunion avec les ministres des pays du G5 Sahel.