La 29e édition des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) s’est achevée ce dimanche 1er décembre 2024 dans une ambiance festive et chargée d’émotions. L’artiste burkinabè L’Élue 111, originaire de la région, a marqué les esprits avec une prestation inoubliable.
Par André-Martin Bado, de retour de Koudougou
La dernière soirée des Nuits atypiques de Koudougou (NAK), ce dimanche 1er décembre 2024, a été l’occasion pour le public de Koudougou de vibrer au rythme des mélodies de plusieurs artistes, dont L’Élue 111. Originaire de la ville, l’artiste a offert une prestation empreinte de fierté et de lien fort avec son public.
Elle a su conquérir les spectateurs avec des titres tels que “Pag La Yiri”, “On s’en fout de ça”, “Y a rien dedans” et surtout le très rythmé “Secouez”, qui a touché en plein cœur les milliers de spectateurs présents.
Après sa prestation, elle a exprimé sa joie : « Le public était super chaleureux, très réceptif. C’était vraiment agréable et amusant. Ça fait énormément plaisir. »
Fière de ses origines, elle a souligné l’importance des NAK pour la région du Centre-Ouest : « Étant originaire de Koudougou, je connais les NAK depuis mon enfance. Ce festival a une grande importance pour la région. J’ai adoré jouer sur cette scène. C’est une très belle initiative. »

Enfin, elle n’a pas manqué de féliciter les organisateurs : « Tenir un festival de cette envergure est un exploit. Félicitations à Papa Koudbi Koala et à toute son équipe pour leur travail remarquable. Longue vie au festival ! »
Le public, venu en grand nombre, n’a pas caché son enthousiasme. Farida Zongo, présente depuis le début du festival, s’est dit émue : « C’était magique. Elle a su nous faire danser et nous émouvoir. On sentaita qu’elle chantait avec tout son cœur. »

Georges Ouali, habitué des NAK, a également partagé son avis : « Les NAK, c’est plus qu’un festival, c’est une identité pour Koudougou. Voir L’Élue 111 sur scène nous rappelle à quel point notre culture est riche et nos artistes talentueux. »
Avec cette clôture vibrante, les NAK confirment une fois de plus leur rôle central dans la valorisation de la culture burkinabè.