Dix militaires nigériens ont perdu la vie dans une embuscade des groupes armés terroristes le 10 février 2023. Treize autres sont blessés et 16 personnes sont portées disparues, informe le ministère de la Défense.
Par Daouda Kiekieta
L’embuscade a visé le détachement de l’opération Almahou qui était en patrouille dans la zone nord du département de Banibangou, précisément aux alentours de Intagamey, à la frontière nigéro-malienne.
Le bilan provisoire fait état de 10 militaires tombés et 13 autres blessés, 16 personnes disparues et 3 véhicules de l’armée nigérienne détruits par les terroristes, selon le communiqué du Ministère nigérien de la défense.
« Malgré la violence des combats, la vaillance de nos soldats, couplée à l’intervention des vecteurs aériens, ont forcé le assaillants à se replier en direction d’un pays voisin » peut-on lire.
Le nombre d’assaillants tués n’a pas été précisé, mais l’armée indique que « plusieurs corps ont été emportés par l’ennemi dans son repli ».
La zone dite des «trois frontières» (Niger-Mali-Burkina Faso), est devenue ces dernières années le théâtre d’opérations des groupes armés terroristes.
Le 14 juin 2022, 8 gendarmes avaient été tués et 33 autres blessés au cours d’une attaque terroriste à Waraou, une localité située dans le département de Gothèye (sud-ouest) près du Burkina Faso.
C’est dans cette même zone que 141 civils avaient été « massacrés» le 21 mars 2021 par des terroristes dans plusieurs attaques menées contre plusieurs villages.
Le 8 février dernier, 9 personnes avaient été également tuées dans une attaque contre un site de réfugiés maliens dans la région de Tahoua, toujours dans la même zone.
