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Ouagadougou : La gendarmerie veille sur la sécurité des festivités du nouvel an

Une unité de la gendarmerie de Ouagadougou en pleine opération de contrôle à Nonsin

Dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, alors que les festivités battaient leur plein à Ouagadougou, les hommes du 31e escadron de Gendarmerie mobile étaient à pied d’œuvre à Nossin, dans l’arrondissement 3, pour assurer la sécurité des habitants.

Par André-Martin Bado

En ce début d’année 2025, au secteur 19 de Nonsin ,l’effervescence est palpable. Sous la lumière tamisée des lampadaires, les rues sont animées par une circulation dense, marquée par des klaxons, des éclats de rires et le ballet incessant de motos et de voitures.

Il est 00h30, et tandis que les festivités battent leur plein, une présence discrète mais rassurante veille sur le quartier : les forces de sécurité.

À la tête de cette opération, l’adjudant-chef Ange Palé, chef de mission. Il dirige son équipe du 31e escadron de Gendarmerie du Groupement mobile de Ouagadougou (GMO). « Ce soir, nous sommes sortis dans le cadre des festivités de fin d’année pour sécuriser la population. Un dispositif a été mis en place ici, avec un checkpoint, pour contrôler les identités et les documents des usagers », confie-t-il, le regard alerte.

« Ainsi, notre présence ce soir vise principalement à rassurer la population pour que les fêtes se déroulent bien, mais aussi à dissuader les malfaiteurs potentiels. Par ailleurs, nous avons sécurisé certains lieux de culte pour ceux qui se trouvaient dans les églises », ajoute-t-il.

Dans cette nuit festive, la vigilance est de mise. « Il est important de savoir qui circule et de vérifier si les usagers possèdent leurs documents. Cela permet de prévenir les braquages, notamment lorsque des engins sont retirés dans l’euphorie des fêtes », fait savoir l’adjudant-chef.

Adjudant-chef Ange Palé
Adjudant-chef Ange Palé

Les gendarmes, malgré la fatigue et le froid, poursuivent leur mission. Quelques cas d’usagers sans documents en règle ont été signalés. « Ceux qui n’avaient pas leurs papiers ou ne pouvaient pas justifier leur présence avec un engin non conforme ont été remis à la police judiciaire », explique-t-il

Heureusement, aucun incident majeur n’a été enregistré et la majorité des usagers s’est montrée coopérative, rassurant ainsi le chef de mission.

Pour l’adjudant-chef Palé, la sécurité est une affaire collective. « Nous demandons à la population de continuer à collaborer avec les forces de l’ordre, de faire preuve de confiance et de dénoncer tout acte suspect. Cela permettra de renforcer notre collaboration et d’assurer une sécurité optimale pour tous », insiste-t-il.

Au cœur de ce dispositif, nous rencontrons Siméon Kagambèga, un usager. Après avoir été contrôlé par la Gendarmerie, il se montre rassuré par la présence des forces de sécurité. « C’est un sentiment de satisfaction et de sécurité. Cela montre qu’il y a de l’ordre et que tout est fait pour améliorer les choses. Ce type de contrôle garantit la sécurité et permet de circuler librement, en toute sérénité. C’est rassurant de voir ça. On peut sortir et rentrer en toute sécurité », nous confie-t-il.

Siméon Kagambèga, un usager
Siméon Kagambèga, un usager

M. Kagambèga a expliqué qu’on lui a demandé « juste ma CNIB et la carte grise de la moto, pour vérifier si la moto m’appartient et si mes papiers sont en règle.»

Nous avons également rencontré Nicholson Ouédraogo et son épouse, qui se trouvaient dans leur véhicule. Ils viennent d’être contrôlés par les forces de sécurité. « On nous a demandé de présenter nos documents et la carte grise pour vérifier. Ils ont aussi fouillé le coffre du véhicule », raconte M. Ouédraogo, calmement.

Nicholson Ouédraogo,un usager
Nicholson Ouédraogo,un usager

Il ajoute, visiblement rassuré, : « C’est notre premier contrôle. Vraiment, nous sommes rassurés.»

Nicholson Ouédraogo poursuit en soulignant l’importance de ce type de contrôle dans un environnement de plus en plus complexe : « C’est une bonne chose. On se sent en sécurité, surtout en cette période de fête. Cela nous permet de continuer à circuler sans crainte et de voir que les autorités veillent sur nous. »

Pour ces hommes et ces femmes en uniforme, le nouvel an n’est pas une fête, mais une mission. Leur présence rassure que cette nuit d’effervescence reste synonyme de joie et non de drame.

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