Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a visité, dans l’après-midi 8 avril 2025 à Ouagadougou, quatre chantiers de son département. Parmi eux, le Mausolée du Président Thomas Sankara. Ce tour du propriétaire a permis au ministre de voir l’état d’avancement des différents chantiers.
Selon la Direction de la communication du ministère, les chantiers visités sont ceux du Réceptacle touristique de Ouagadougou, du futur siège de la RTB (Radiodiffusion télévision du Burkina), du siège de l’ISTIC (Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication), du Conservatoire national et du Mausolée du Président Thomas Sankara.
Au Mausolée du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. Il a estimé que l’état d’avancement rassure quant à la possibilité pour l’Etat burkinabè d’inaugurer l’édifice les mois à venir.
Au Réceptacle touristique de Ouagadougou situé dans le quartier Patte d’Oie, l’ingénieur principal chargé du suivi des travaux a estimé le niveau d’exécution des travaux de construction à 27,36%.
Sur le site de construction du nouveau siège de l’ISTIC (un bâtiment moderne R+4 d’un coût de près de 8 milliards de francs CFA), le groupement d’entreprises chargées des travaux a présenté le plan architectural du bâtiment et le taux d’exécution physique qui est de 46,15%. La pose de la première pierre a eu lieu en 2024 et l’édifice doit être livré dans un délai de trois ans.
Le chantier de construction du Conservatoire national des arts et métiers de la culture (CNAMC), logé au Musée national du Burkina Faso, a aussi été visité par le ministre et son équipe. Là-bas, il est prévu la construction de 18 ateliers et de 15 hangars. L’entreprise prévoit la livraison à la fin du mois d’avril d’un premier lot composé de 5 ateliers et de 5 hangars.
Sur chaque chantier, le ministre a encouragé le maître d’ouvrage délégué et l’équipe de suivi-évaluation pour l’engouement et l’engagement constatés sur le terrain et surtout la volonté manifeste de livrer des infrastructures de qualité.
Relativement aux difficultés procédurales et celles liées aux retards dans les approbations des études techniques permettant la suite de certains chantiers, il a rassuré de sa disponibilité et de son implication à accompagner les entreprises pour lever les goulots d’étranglement qui ralentissent l’exécution des travaux.
