Le Socle citoyen pour la libération (SOCL) est désormais dans l’échiquier politique au Burkina avec David Moyenga en tête. C’est ce qu’ont fait savoir les initiateurs de ce parti le mardi 24 août 2021 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.
Par Abdoul Wahab Mandé, Stagiaire
«Nous, nous envisageons une rupture politique pour une nouvelle citoyenneté politique basée sur un nouveau système de valeur », a signifié David Moyenga, président du parti SOCL. Pour ce fait, explique-t-il «l’homme politique doit être un bon citoyen et les missions de l’Etat doivent rompre avec l’objectif néocolonial qui consistait à servir à l’époque les ambitions des métropoles».
C’est pourquoi le nouvel objectif de l’Etat « doit maintenant servir le citoyen et le développement pour un véritable essor de notre patrie », ajoute M. Moyenga. Et cela passe par une reconstruction morale et une recapitalisation des valeurs endogènes, selon M. Moyenga. C’est ainsi donc que le SOCL s’inscrit dans la défense de la cause et de la solidarité africaine. « Notre vision est celui d’un Burkina moderne, un socle de valeurs endogènes et universelles », a poursuivi M. Moyenga.
Le parti politique SOCL de David Moyenga appelle fortement les citoyens, les patriotes à réinvestir le champ politique. Au sujet de la situation actuelle du Burkina M. Moyenga pense que le pays a besoin d’une libération qu’il énumère « primo, notre pays a besoin d’une libération politique qui consiste à substituer tous les anciens acteurs politique quarantenaire qui monopolisent les institutions et l’Etat. Secundo, une libération du joug des intérêts coloniaux qui pèsent sur nos rapports au niveau international et tertio, une libération nationale, parce que notre pays aujourd’hui est attaqué et envahi. »
Selon lui, la conséquence d’une telle solution politique ne peut que s’inscrire dans une rupture politique véritable. Raison pour laquelle le SOCL appelle toutes les forces politiques, toutes les sensibilités citoyennes qui voudraient s’inscrire dans cette ligne de la rupture politique à les rejoindre pour qu’ensemble ils puissent aboutir à un Burkina développé et un Burkina moderne sur un socle de valeurs endogènes et universelles.