Des cadres de la société civile ont lancé dimanche 2 août à Ouagadougou un mouvement politique dénommé SENS. La cérémonie a eu lieu au centre Cardinal Paul Zoungrana en présence de plusieurs militants venus des 45 provinces du pays. Le Coordonnateur national du Mouvement SENS est Me Guy Hervé Kam, Avocat et ex porte-parole du Balai Citoyen. Cet avocat a pour charge de conduire ses camarades aux élections législatives du 22 novembre 2020 avec pour ligne de mire de faire la politique autrement.
Par Tatiana Kabore (stagiaire)
C’est avec l’hymne national en chœur que les militants du Mouvement SENS ont démarré leur cérémonie de lancement dans un amphi plein. S’en est suivi des discours à l’adresse de la jeunesse et un appel aux femmes à l’engagement. Après cette étape, c’est de tous vêtu en Faso dafani que la Coordination du Mouvement a été présentée aux militants.
C’est une Coordination nationale provisoire de onze (11) membres qui a été présentée aux participants. Elle est Coordonnée par Me Guy Hervé Kam. Selon l’avocat, le Mouvement SENS a pour mission de «susciter et de soutenir les candidatures indépendante aux élections législatives sur l’échelle du territoire pour que la voix de tous ceux qui sont toujours restés à l’écart soit désormais entendue dans les instances de décision de notre pays» à laisser entendre le Coordonnateur National Me Guy Hervé Kam.
Outre cela,il a invité ses camarades venus de toutes les 45 provinces à être toujours et en tout temps à ses côtés, pour lui permettre d’exercer pour le bien de tous, cette mission qui lui ait assignée individuellement et collectivement. Aussi, de rassembler et d’inclure tout le genre dans le système burkinabè, de faire du Burkina une nation de démocratie avec des femmes et des hommes de valeur et de paix. Je veux formuler un vœu qui est que si je me présente encore dans un an, deux ans ou trois ans que vous puissiez encore me faire bénéficier de la même confiance.» à confier le Coordonnateur national.
En effet selon lui, la persévérance doit être le gage des fils et filles du Burkina Faso. Le cheminement collectif sera source de conviction « inébranlable » pour tous ceux et celles qui aspirent à un autre Burkina dans l’esprit de sacrifice, de leadership et de dignité.
Définissant la jeunesse comme stratégie pour le changement et la conquête du pouvoir d’Etat, Abdoul Maiga coordonnateur national adjoint, étudiant en Médecine s’est lui également adressé à la jeunesse en ces termes « Avec le Mouvement SENS nous avons espoir que nous serons placés auprès des anciens, aujourd’hui plus que jamais nous sommes déterminés à servir et non se servir. Je décide avec tous les camarades de donner sens à notre jeunesse. Le changement est pour certains un slogan politique mais pour nous c’est une exigence politique ».
Quant à Judith Tiendrébeogo, Secrétaire nationale en charge des femmes, la femme a besoin d’un Burkina où aucune femme ne doit mourir en donnant la vie, elle n’a pas besoin d’être une figure politique pour se faire respecter et donner un sens à son rêve d’où un Burkina à la hauteur de ses espérances.
Ainsi, le Mouvement compte susciter et soutenir les candidatures indépendantes dans les 45 provinces du Burkina pour le compte des élections législatives.