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Préoccupée par la recrudescence des attaques terroristes, la CNDH appelle les autorités burkinabè à prendre leurs responsabilités

Attaques-terroristes
La Commission nationale des droits humains (CNDH) s'inquiète de la recrudescence des attaques terroristes ces derniers jours au Burkina Faso. Elle déplore aussi l'accroissement du nombre des personnes déplacées internes.

La Commission nationale des droits humains (CNDH) s’inquiète de la recrudescence des attaques terroristes ces derniers jours au Burkina Faso. Elle déplore aussi l’accroissement du nombre des personnes déplacées internes. La CNDH appelle l’État burkinabè à cet effet, à prendre ses responsabilités, pour la protection des populations. Elle l’a fait savoir dans un communiqué le mardi 15 mars 2022. 

Par Tatiana Kaboré

Dans une déclaration, la Commission nationale des Droits humains s’est dite « particulièrement préoccupée par le regain d’activités des groupes armés terroristes observé ces derniers jours ». Cette inquiétude de la CNDH fait suite aux attaques simultanées du 13 mars 2022 sur l’axe Dori-Kaya, avec l’explosion d’un car faisant 2 morts et plusieurs blessés. Sans oublier l’embuscade contre l’équipe du 13e escadron de gendarmerie mobile de Dori où 13 gendarmes ont perdu la vie.

La commission a aussi fait cas des attaques survenues le 12 mars, sur le site d’exploitation aurifère artisanale de Baliata, sur l’axe Dori-Gorom, causant la mort d’au moins dix (10) orpailleurs.  En plus de celle-ci, il y a l’attaque du 11 mars 2022, à Boinga sur l’axe Pissila-Tougouri, où un camion en partance pour Tougouri a heurté un engin explosif.  « Plusieurs autres incidents attentatoires à la dignité et aux droits humains sont enregistrés quasiment tous les jours », a déploré la CNDH.

De l’avis de la Commission nationale des Droits humains, il ressort que dans plusieurs localités, les groupes armés ont procédé au saccage quasi systématique d’installations de réseaux de télécommunication, de systèmes de distribution d’eau et d’électricité.

« A cela, s’ajoute le blocus imposé par ces groupes armés à certaines localités telles que Kompienga et Pama dans la Région de l’Est, Djibo dans la Région du Sahel et Titao dans la Région du Nord », a soutenu le Président de la CNDH Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano dans le communiqué.

Outre ces faits, la Commission nationale des Droits humains dit s’inquiéter de l’accroissement du nombre de personnes déplacées avec plus de 160 000 personnes enregistrées durant le seul mois de janvier 2022.

Pour ce faire, tout en ayant une pensée à l’endroit des familles endeuillées et également aux blessés de ces différentes attaques, la CNDH a témoigné sa solidarité aux populations subissant les exactions des groupes armés terroristes.

Aussi, elle a rappelé à l’État burkinabè sa responsabilité pleine et entière de protection de toutes les populations, l’interpelant donc à entreprendre toutes actions que commande la situation sécuritaire actuelle dans le strict respect des droits humains.

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