Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu ce mardi 16 juillet 2024 des mains de son directeur de cabinet et plusieurs autres personnels de la présidence, des documents d’éthique et de déontologie devant régir la bonne gouvernance.
Par Hakim Hien
Le chef de l’état burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu les documents qui devraient permettre de renforcer la bonne gouvernance à la présidence du Faso. Il s’agit d’un code d’éthique et de déontologie et les textes « les arrêtés instituants ledit code et portant création au sein de la Présidence du Faso d’une cellule anticorruption.».
Selon le Directeur de cabinet du Président du Faso, Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah, cette démarche vise à répondre aux valeurs recommandées par la charte de la Transition, notamment la justice, l’égalité, la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance et la méritocratie. « C’est ce qui a prévalu à ce qu’au sein de la Présidence du Faso, nous puissions mettre en place des outils, afin de mieux nous guider vers cet idéal », a-t-il expliqué.
En outre, il a expliqué que la cellule anticorruption est « sous la tutelle de la Direction des Ressources humaines ». «Un comité sera chargé de traiter les dossiers, dans un esprit d’écoute et de dialogue afin promouvoir la cohésion dans le travail. En cas de manquement, le comité anticorruption va se référer aux dispositions juridiques comme le code de procédure pénale, les statuts particuliers régissant les institutions. », a rapporté le service communication de la présidence du Faso
En fin, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat a invité tous les départements ministériels et les institutions à suivre l’exemple en créant des cellules anticorruptions et en dynamisant la lutte contre la corruption et tous les maux qui minent notre société, selon toujours le service communication de la présidence.
Le 8 janvier 2024, le président Ibrahim Traoré avait rencontré le personnel de la Présidence du Faso. Il leur avait déclaré que « la lutte contre le terrorisme avance, mais il faut reconnaitre qu’il y a certains volets sur lesquels les choses n’ont pas avancé ; c’est la corruption, la lenteur administrative. Il faut le reconnaître, les choses n’ont pas bougé à ce niveau parce que nous nous sommes donnés un temps pour sensibiliser et parler aux gens pour qu’ils comprennent, aussi bien au niveau de l’armée qu’au niveau civil » soutient-il