Plusieurs professionnels de médias ont vu leur mérite reconnu le 14 juin 2024, à la 27e Nuit des Galian, organisée par le ministère en charge de la Communication, pour magnifier l’excellence au sein des journalistes. Parmi ces hommes et femmes de médias lauréats, figure Jules Nikiema, collaborateur du journal en ligne Libreinfo.net.
Par Nicolas Bazié
Jules Nikiema a remporté le prix spécial de la CARFO, la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires. C’est dans la catégorie presse en ligne, genre reportage, pour son œuvre « À un pas de la retraite…entre amertume et sérénité ».
En substance, l’œuvre met, d’une part, en lumière la retraite des fonctionnaires qui, parfois, est assez difficile à vivre, mettant ceux qui ne se sont pas bien préparés dans une position délicate à cause du manque de moyens.
D’autres part, le sujet traite de l’essence et de l’importance de la CARFO, principale institution étatique qui s’occupe de la retraite des travailleurs du public.
La Caisse a trouvé le sujet original et a décidé de reconnaître le mérite du journaliste aux multiples casquettes.
«La CARFO s’est bien illustrée», déclare le lauréat Jules Nikiema, qui trouve qu’il faut remercier l’institution pour son action et souhaiter une pérennité dans cet élan pour le bien-être des journalistes qui s’intéressent à la question de la retraite et aux actions de cette structure.
Le prix de ce journaliste polyvalent fait partie des 23 prix spéciaux qui ont été décernés à des lauréats à la 27e édition du concours Prix Galian 2024. Il a reçu de la CARFO une attestation et un chèque d’une valeur d’un million de francs CFA.
« Un prix salutaire» qui, d’après lui, l’’incite à plus d’engagement, au don de soi, à l’ardeur et à l’abnégation dans le travail. « C’est comme pour moi, le lever du soleil qui annonce le départ pour l’aventure», indique celui-là même qui est collaborateur de Libre info depuis 2021.
Ce qui a motivé le reportage est l’angoisse concernant la retraite, selon son auteur. « Je suis fonctionnaire de l’Etat et le souci de la retraite m’angoisse comme tout bon travailleur », fait-il savoir, poursuivant que la question de la préparation de la retraite après un certain nombre d’années de carrière surtout à l’intervalle de 5 à 1 ans de la retraite est aussi angoissante.
« Je vois des aînés souffrir comme s’ils n’avaient pas préparé leur retraite», déplore le prodige de l’ISIS, l’Institut supérieur de l’image et du son.
Cinéaste depuis plusieurs années et également écrivain, Jules Nikiema avoue que c’est fort de ce qui précède qu’il a choisi ce sujet pour permettre, selon ses dires, « à l’ensemble des travailleurs du public et du privé de s’interroger déjà sur comment préparer sa retraite ».
Il estime qu’«il faut amener le fonctionnaire et le travailleur à mieux préparer la retraite et l’examen des difficultés vécues va servir d’exemples, d’orientations et de conseils pour les jeunes générations ».