La Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina ( CJP-Burkina) a récompensé dix journalistes lors de la soirée de remise des prix des lauréats de la 2è édition du prix du journalisme sur la paix et la cohésion sociale (PJPCS). C’était le vendredi 15 septembre 2023 à Ouagadougou.
Par Mahomed Nitiema (Stagiaire)
Les lauréats de la 2è édition du PJPCS ont été connus dans la soirée du 15 septembre 2023 à Ouagadougou. Dix journalistes de la presse en ligne, écrite et de la presse audiovisuelle ont été récompensés par la Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina ( CJP-Burkina) à travers l’initiative paix au Sahel (SPI).
L’objectif de ce prix est de contribuer à la paix, à la cohésion sociale et à la réponse humanitaire au Burkina Faso, à travers l’éducation, la communication et le dialogue inter-religieux, la gestion du traumatisme et l’assistance humanitaires des Personnes Déplacées Internes.
En d’autres termes, le prix du journalisme sur la Paix et la Cohésion Sociale ( PJPCS) vise à contribuer à ce que les personnes vivant au Sahel connaissent des niveaux plus élevés de cohésion sociale et de résilience.
Pour cette 2è édition qui a connu son épilogue vendredi 15 septembre, plusieurs lauréats ont été primés.
En presse en ligne Cryspin Laoundi du Lefaso.net occupe la première place avec une note de 12,80 pour son reportage « Reconquête du territoire : À Dassa, entre résilience et traumatisme, les FDS et VDP ramènent la quiétude».
Herman Bassolé, 1er ex aequo avec une moyenne de 12,80 est classé 2è pour son œuvre « Réponse humanitaire au Burkina : Roukiatou Maïga l’Amazone qui redonne espoir au PDI». Willy Sabge de Burkina24 occupe la 3è place pour son article intitulé « Kadi Boly, la brave et résiliente déplacée interne à Kamsontinga.
Dans la catégorie presse écrite, le premier prix revient à Apollinaire Kam des Editions Sidwaya pour son reportage « Conflit foncier Orodara/Moussodougou : Quand la parenté à plaisanterie désarme les cœurs ». Souibou Nombré de Sidwaya remporte le 2è prix avec son article « Réfugiés maliens vivants à Dori : cultures et traditions unissent les communautés»
« Crise sécuritaire et résilience dans le Nahouri : une femme au grand cœur» est l’œuvre de Bruno Oulon primée pour la troisième place en presse écrite.
Ouabouè Bakouan de la RTB 2 Gaoua gagne le premier prix en radio diffusion avec son reportage « les communautés d’accueil, des héroïnes silencieuses». Ouédraogo Ulrich, est classé 2è pour son grand reportage «Identité culturelle»
Le journaliste Wilfried Tapsoba, de la radio notre dame de l’espérance de Kongoussi, vient à la 3è place pour son magazine « Les Fakes news ou la guerre de l’information en temps de crise».
Dans la catégorie télévision, il n’y a qu’un seul lauréat. Il s’agit de Karim Bikienga de la RTB télé pour son reportage « L’arbre à palabre, un tribunal traditionnel de résolution de conflits»
Quelques lauréats s’expriment
L’œuvre de Karim Bienga, 1er prix en catégorie télé, est portée sur un mécanisme de résolution de conflit. « L’arbre à palabre a toujours existé dans nos traditions. c’est un mécanisme qui tend à disparaître. Pour moi c’est un mécanisme qu’on peut utiliser pour résoudre nos conflits » a-t-il expliqué.
Cryspin Laoundi lauréat en presse ligne se dit satisfait. « Notre rédaction a eu deux prix ce soir. c’est une grande satisfaction. mais en même temps le prix est un challenge pour nous, désormais il faut continuer dans cette lancé»
Ouabouè Bakouan, lauréat en radiodiffusion, se dit fier d’avoir remporté le premier prix. «C’est un sentiment de joie et de fierté pour moi de gagner le premier prix. Mais en même temps, c’est un sentiment de peine d’être primé en relatant la misère que vivent les gens» a-t-il affirmé.
Selon le président du jury l’abbé Da Paul, les œuvres primées ont répondu aux thèmes et à la question de la cohésion. Au total 31 œuvres étaient en compétition pour cette deuxième édition.