Le procès CGT-B contre l’écrivain Adama Siguiré pour diffamation reprend ce 4 mars 2024 au Tribunal de grande instance Ouaga I.
Par Nicolas Bazié
À l’audience précédente, lors des débats, les avocats de Adama Siguiré ont soulevé une exception de procédure, «l’inscription en faux ».
Ainsi, ils ont demandé au tribunal de surseoir à statuer, c’est-à-dire régler le problème soulevé avant d’entrer dans le fond du dossier.
En l’espèce, ils ont fait noter que la remise des citations à comparaître à leur client Siguiré a été faite par un juriste non assermenté, en lieu et place d’un huissier de justice comme le prévoit certaines dispositions du code de procédure civile.
Le Tribunal doit rendre une décision sur ce cas précis avant que le fond du dossier ne soit attaqué par les avocats.