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[Interview]«nous sommes totalement solidaires des décisions prises pour affirmer notre souveraineté», Prosper Kompaoré

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L’Atelier Théâtre Burkinabè (ATB), après 40 ans d’existence au service du développement a présenté son bilan de parcours cette année 2023 ; dans un entretien accordé à Libreinfo.net, le professeur d’art dramatique, directeur fondateur de l’Atelier Théâtre Burkinabè (ATB), Prosper Kompaoré nous parle du parcours de l’ATB, jalonné de difficultés certes, mais avec des acquis certains enregistrés. 

Propos recueillis par Issoufou Ouedraogo

Libreinfo.net : Pouvez-vous nous racontez la genèse de l’ATB qui vient de fêter ses 40 ans ?

Prosper Kompaoré (P.K.) : Nous avons été créés officiellement le 18 juin 1978 et, depuis lors, la troupe Atelier Théâtre Burkinabè (ATB) a fait son chemin.

Nous avons expérimenté différentes approches théâtrales : le théâtre rural, le théâtre forum, le théâtre communautaire et le théâtre procès (un théâtre, dans lequel on essaie d’installer un tribunal). Nous avons essayé différents types de théâtres. On a également le théâtre conventionnel avec la représentation, soit de pièce d’auteur, soit de création collective.

Nous avons sillonné, je peux le dire, pratiquement tous les coins et recoins de notre pays. Nous avons beaucoup voyagé hors du Burkina, dans plusieurs pays d’Afrique. Nous avons participé à des festivals hors d’Afrique (Belgique, Luxembourg, Canada et Brésil). En tant que responsable, j’ai assuré des formations dans plusieurs pays.

L’ATB a essayé de marquer d’une certaine empreinte le théâtre burkinabè et le théâtre Africain, en particulier avec l’organisation de certains événementiels majeurs. Le plus important étant le Festival international de théâtre pour le développement (FITD) que nous avons initié en 1988 lors de la célébration des 10 ans de l’ATB.

Et depuis lors, tous les deux ans, la troupe organise ce festival. Il y a quatre ans que nous l’avons suspendu parce que le contexte n’était pas très propice.

Libreinfo.net : quelles sont les principales activités de l’ATB ?

Prosper Kompaoré : Nous organisons le concours de théâtre forum qui est réservé aux troupes que nous avons formées en théâtre forum sur l’étendue du territoire national.

Nous avons plus d’une trentaine de troupes. Et il y a aujourd’hui, une belle vingtaine qui fait partie, avec nous, d’un réseau de praticiens de théâtre pour le développement.

C’est un réseau qui réunit des troupes qui produisent des spectacles de théâtre forums pour l’essentiel et qui portent sur la scène, devant le public, des thématiques de développement. Ces troupes se réunissent régulièrement tous les ans pour des formations, des échanges d’expériences, mais aussi pour un concours. Ce concours s’appelle le concours de théâtre forum.

Prosper Kompaoré
Prosper Kompaoré s’exprime lors d’une activité à l’ATB

Nous organisons régulièrement le Concours artistique du primaire de Ouagadougou (CAPO). Il est destiné aux élèves du primaire, aux écoliers à qui nous voulons donner le goût de la pratique des arts vivants.

C’est une compétition qui réunit les établissements d’enseignement primaire du privé et du public dans les disciplines telles que le théâtre, le ballet, les récitals et l’art vestimentaire. C’est une très grande compétition.

Tous les ans, nous organisons le CAPO. Pendant un certain nombre d’années, nous avons pu tenir le pari d’organiser le Concours artistique des scolaires et étudiants de Ouagadougou (CASEO).

Cette compétition est réservée à ceux du secondaire et du supérieur. Elle a été un grand succès mais là, depuis plus de dix ans, nous avons mis cette compétition en mode pause. Nous avons des difficultés à mobiliser les jeunes et à l’organiser vu le contexte actuel et les difficultés au sein des établissements d’enseignement.

Libreinfo.net : Aujourd’hui après 40 ans de théâtre, quel bilan faites-vous ?

Prosper Kompaoré : La première chose qu’il faut retenir, c’est que l’ATB continue d’être comme une sorte d’école un lieu de formation. Nous accueillons tous ceux qui sont intéressés et souhaitent faire du théâtre.

Nous leur offrons un cadre d’apprentissage.
Nous avons pu accueillir depuis nos origines jusqu’à ce jour, plus de 300 personnes qui sont passées par l’ATB. Certains d’entre elles sont aujourd’hui des responsables de compagnies théâtrales ou de structures culturelles.

D’autres membres et sympathisants sont devenus de grands comédiens et de grands acteurs de cinéma. Nous avons également permis de susciter des vocations, des talents dans le domaine du théâtre à travers la formation des troupes dans la plupart des provinces du Burkina Faso.

Libreinfo.net : Après 40 ans de théâtre, êtes-vous satisfait de la relève dans le domaine du théâtre ?

Prosper Kompaoré : Je pense que ce qui était humainement faisable, nous l’avons fait. Ce qui est très gratifiant, psychologiquement, c’est que la troupe ATB elle-même a pris l’initiative de donner à certains de ses comédiens les moyens de créer d’autres troupes. Donc, c’est l’arbre dont les fruits finissent par germer et par donner d’autres arbres.

Je ne dirais pas qu’on a maintenant une forêt parce que le territoire est vaste, mais déjà les arbres qui ont poussé et les fruits que ces arbres donnent peuvent nous procurer beaucoup de sentiments de satisfaction. Nous avons joué notre partition ; le travail n’est pas fini.

Libreinfo.net : Comment l’ATB a-t-elle contribué au développement communautaire ?

Prosper Kompaoré : nous avons beaucoup d’actions qui vont vers les populations. Nous faisons des campagnes de sensibilisation par le théâtre forum. Ce théâtre forum s’adresse aux communautés. 90% de nos représentations sont jouées dans les villages, dans les provinces.

Nous nous adressons aux populations rurales pour l’essentiel. Et nous travaillons sur des thématiques qui préoccupent certaines populations rurales. Il s’agit d’amener les différentes composantes de la communauté à jouer sur scène les situations d’oppression qu’elles ont diagnostiqué et à l’issue de ces représentations publiques des actions de suivi sont menées.

Donc c’est un moyen pour nous d’accompagner les efforts de développement engagés par des partenaires sur le terrain et par des collectivités territoriales. Nous agissons comme un véritable levier pour décomplexer nos populations et les amener à s’exprimer.

Mais là où nous sommes encore plus efficaces, c’est avec le théâtre communautaire. Le théâtre communautaire est une innovation de l’ATB qui nous amène à aller dans des localités, des villages. Nous y séjournons pendant dix jours et parfois plus.

Libreinfo.net : Le Burkina Faso est à la croisée des chemins ; par exemple, l’incivisme. Qu’est-ce que vous pensez de cela ?

Prosper Kompaoré : Oh !…Ce n’est pas que l’incivisme seulement. Il y a vraiment beaucoup de problèmes qui minent notre société. Pour l’essentiel, ce sont des problèmes qui ont des soubassements culturels. Ces soubassements culturels proviennent, d’une part de notre éducation.

Ils proviennent, d’autre part, d’un certain nombre de facteurs exogènes qui viennent faire en sorte que nous avons tendance à perdre confiance en nous-mêmes. Et cela va conduire à des comportements erratiques, à des attitudes inciviques, à des formes d’incohésion sociale, de dissensions et de crises.

Prosper Kompaoré
Prosper Kompaoré

Libreinfo.net : A vous écouter, on a l’impression que ce sont des tares que nous pouvons corriger culturellement à travers le théâtre ?

Prosper Kompaoré : Il y a beaucoup de choses qui peuvent être corrigées, mais le théâtre n’agit pas en vase clos. Le théâtre intervient dans un cadre, dans un milieu.

Ce milieu lui aussi doit être travaillé, mais ce milieu est traversé par des courants, des intérêts divergents que nous devons essayer d’identifier et de mettre en lumière.

Souvent, ce qui me semble impossible, devient tout à fait possible lorsqu’on a clarifié la situation. Le théâtre aide à faire cela. Le théâtre aide à faire que ceux-là qui pensent qu’ils n’ont rien à voir dans une situation se rendent compte qu’ils ont quelque chose à y voir. Le changement peut venir, non seulement par l’éducation intellectuelle, mais provenir de ces sensibilisations.

En outre, il faut que ce milieu soit un milieu perméable. Le théâtre perméabilise la société, la rend apte à absorber les messages. Parfois, la terre est rebelle, le milieu rejette, il est rude, raide et stérile.

C’est le théâtre qui vient perméabiliser le sol. Et les gens, en ce moment, deviennent réceptifs aux messages de changement, de transformation sociale.

Libreinfo.net : D’aucuns n’hésitent pas à dire que le terrorisme tire ses sources dans l’effritement des valeurs communautaires. Partagez-vous cet avis ?

Prosper Kompaoré : Le terrorisme, contrairement à ce que nous pensons, n’est pas un phénomène récent.

Le terrorisme existe depuis la nuit des temps. Toutes les fois que les communautés humaines se donnent le pouvoir d’imposer par la force des idées et par la force des armes leur désir à d’autres populations, nous sommes dans des situations terroristes.

Le terrorisme moderne s’est aggravé par le fait que ceux qui veulent imposer leur manière de voir et de faire, le font en utilisant des armes de destruction, en utilisant une sorte de pseudo-discours plus ou moins religieux.

Cela donne à ce terrorisme-là, un autre visage. Le terrorisme reste essentiellement une forme d’oppression que nous devons combattre par tous les moyens.

Et dès lors qu’on a pris le temps de créer, de part et d’autre, le désir de s’écouter, le terrorisme n’a plus de base. Le terrorisme ne peut plus prospérer. Le terrorisme prospère dans le refus de l’écoute, dans la certitude qu’on est seul à détenir la vérité.

Certaines communautés ont été instrumentalisées par des gens qui sont beaucoup plus extrémistes pour adopter ce comportement de refus de dialogue.

Si on réussit donc à déconnecter nos populations instrumentalisées en leur faisant comprendre que, véritablement, elles font fausse route, les extrémistes n’auront plus de combustible pour pouvoir mener leurs activités incendiaires.

Aujourd’hui, nous pensons que l’activité artistique et culturelle peut être un moyen pour éteindre les foyers de l’extrémisme violent.

Libreinfo.net : Comment peut-on faire, par exemple, pour éteindre les foyers ?

Prosper Kompaoré : En montrant sur scène des situations qui montrent que ceux qui se lancent dans cet extrémisme ont manifestement été induits en erreur, ont été manipulés. Et si ce spectacle est donné devant des gens qui sont sous la menace de ces formes de récupérations, ils deviendront un rempart.

Ce qui peut donner aux autorités des outils pour s’approcher des autres de telle sorte qu’on finit par tarir les sources de l’extrémisme.

On peut tarir les sources de l’extrémisme dès lors qu’on a semé dans nos cœurs ce sentiment qu’on est ensemble et que la violence ne peut pas être une solution. Si on a tari cela, les extrémistes n’auront plus de combustible.

Certes, on va mettre du temps. Et cela demande une convergence de nombreuses personnes, de nombreuses communautés, de nombreux groupes dans un même élan et c’est à partir de cela qu’on aura des effets positifs.

Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’il ne faut pas le faire. Au contraire, c’est parce que c’est difficile qu’il faut commencer.

Libreinfo.net : En vous écoutant, nous avons l’impression que si le dialogue est au centre de la lutte contre le terrorisme, nous allons avoir une solution.

Prosper Kompaoré : Ce dialogue ne doit pas être un dialogue bête et béant. Si vous avez affaire à quelqu’un qui pointe sur vous son arme et que vous lui dites : « Dialoguons », vous avez très peu de chance que cela fonctionne. Il faut se donner les moyens de placer des personnes qui ne veulent plus pointer les armes dans votre direction.

Et à partir de ce moment-là, on peut lui parler ; parce qu’en ce moment-là, il devient plus facile d’ouvrir un vrai dialogue constructif. Malheureusement pour combattre l’extrémisme violent, il faut utiliser une certaine force afin qu’il accepte de baisser l’arme. Si l’arme est baissée, en ce moment, on peut parler de dialogue.

Prosper Kompaoré
Prosper Kompaoré, directeur fondateur de l’Atelier Théâtre Burkinabè (ATB)

Libreinfo.net : Comment appréhendez-vous la crise sécuritaire au Burkina Faso ?

Prosper Kompaoré : La crise sécuritaire est une crise multidimensionnelle et mortifère pour nos sociétés. Déjà, nous avons beaucoup de difficultés pour nous en sortir économiquement et cette crise vient multiplier par x toutes les difficultés que nous rencontrons.

La crise sécuritaire est un handicap majeur. Il faut que la paix revienne ; il faut qu’il y ait une meilleure compréhension des uns et des autres.

Cela commence par le développement de cette conscience nationale et civique. Ce sont ces deux choses qui, lorsqu’elles sont bien développées, constituent une sorte de force contre les effets ravageurs de l’extrémisme. Il faut que nous puissions avoir ce sentiment d’être un même peuple.

Libreinfo.net : Comment peut-on avoir un tel sentiment dans un pays où nous avons des difficultés pour trouver un consensus autour du bien commun, c’est-à-dire autour du pays ?

Prosper Kompaoré : Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas impossible. Je suis optimiste. Je pense que le camp du bien est beaucoup plus fort dans la durée que le camp du mal. Le camp du mal, dans le cas présent, peut paraître le plus fort parce qu’ils utilisent des arguments de la puissance mais le camp du bien utilise un argument qui est l’autorité morale.

Il y a une possibilité à partir du moment où on a des leviers, notamment des groupes, de préférence apolitique, parce que la politique souvent vient pervertir. Ainsi, tous ces groupes créent la dynamique sociale qui peut aider à surmonter ces résistances et attitudes égocentriques que malheureusement, on constate et qui sont autant de freins. Mais cela n’est pas impossible.

Libreinfo.net : Quelle appréciation faites-vous des soutiens publics à la culture, particulièrement le théâtre ?

Prosper Kompaoré : Le théâtre comme la danse, la musique, et comme les arts d’une manière générale, sont des activités qui ont besoin d’avoir un aval social. Notre action n’est pas une action qui se mène en vase clos.

Nous avons besoin de cet aval social qui légitime notre action. Les gens n’ont pas demandé l’avis de quelqu’un avant de faire du théâtre. Vous savez, le théâtre est consubstantiel à l’existence de toute société. Toute société fait du théâtre.

C’est nous qui ne savons pas que c’est du théâtre. Mais le théâtre, tel que nous le pratiquons aujourd’hui, a besoin de cet appui, de cet aval parce qu’il nécessite des moyens. Et ces moyens sont importants et on pourrait encore mieux faire si les moyens étaient mis à la disposition des artistes.

Ce qui permettra d’envisager plus grand, plus large et plus fort. Nous avons toujours besoin de soutien. Nous avons besoin de soutien des populations pour qui nous jouons. Les gens aiment bien consommer les produits culturels et artistiques. Le théâtre, par exemple, lorsque nous allons jouer dans les villages, nous avons des audiences minimales de 300 à 400 personnes.

Il n’est pas rare que nous jouions devant 1000 personnes et plus. Le public adore mais lorsqu’il s’agit dans les villes de faire payer pour entrer suivre le spectacle, c’est là on sent qu’il y a certains qui s’imaginent que ce n’est pas possible. Pourquoi payer pour regarder des gens qui s’amusent ?

A ce niveau, il y a un travail à faire encore, un travail de sensibilisation pour qu’ils comprennent que le fait de payer pour avoir sa place, c’est une façon de contribuer et de faire vivre d’une façon autonome les compagnies théâtrales.

Il faut avoir des partenaires financiers qui donnent des moyens plus importants pour assurer dans la durée, la pérennité, la vitalité des ensembles artistiques.

A l’ATB, nous avons pris comme décision de prouver d’abord notre crédibilité pour que les gens viennent vers nous. C’est pourquoi nous avons engagés beaucoup d’actions sans aucun appui financier.

L’essentiel est fait par nos propres ressources et on le fait petit à petit grâce au soutien des médias, par exemple. Avec tous les dépositaires, on réussit à créer une sorte de désir d’ATB.

Ce désir d’ATB nécessite un appui conséquent pour que nous puissions programmer d’une manière régulière des activités théâtrales, pour que nous puissions diversifier nos produits artistiques.

Libreinfo.net : Des décisions ont été prises au sommet de l’Etat concernant certains partenaires ; est-ce que cette décision ne va pas jouer sur l’appui dont vous avez besoin vis-à-vis de vos partenaires ?

Prosper Kompaoré : C’est possible ; par précaution je sais que c’est vrai. Ceci dit, nous sommes totalement solidaires des décisions qui sont prises pour affirmer notre souveraineté.

Nous sommes totalement solidaires de cette disposition. Nous n’avons pas de moyens mais nous pensons que nous ne pouvons pas nous dissocier, nous désolidariser de cette décision.

Vous savez, l’ATB, en tant que leader des troupes de théâtre pour le développement, nous avons apporté notre contribution à l’effort de paix à travers la somme de 500 000 F CFA.

Il s’agit d’un apport de l’ATB et des troupes membres du réseau des praticiens de théâtre pour le développement. C’est une façon de dire que nous sommes en phase avec cette vision des autorités.

Libreinfo.net : Quels sont les prochains projets de l’ATB ?

Prosper Kompaoré : Le prochain projet, c’est de continuer à vivre. Vous savez, ce n’est pas évident, surtout nous autres qui sommes des septuagénaires. Chaque jour qu’on gagne, c’est un cadeau. Mais pour les organisations, c’est la même chose.

Il faut garantir sa survie. Ensuite, il faut que les projets que nous avons engagés puissent aboutir. Nous allons encore continuer avec l’opération le Baobab du théâtre (Prix destiné aux meilleurs artistes de théâtre).

Cette année encore nous allons lancer cette compétition qui se tiendra en novembre et décembre prochains. Et c’est quelque chose de très important.

Notre espace théâtral est un espace qui veut être vivant. Nous voulons que chaque mois nous ayons une dizaine d’activités. Nous devons encore faire ce travail. Enfin, les pièces que nous créons, nous aimerions pouvoir les diffuser largement sur scène, dans les villes et villages du Burkina et dans les médias.

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