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Rébellion en Russie: Vladimir Poutine jure d’infliger une « punition inévitable » aux  mercenaires de Wagner 

Rébellion Russie

Les mercenaires du groupe paramilitaire Wagner, actifs dans la guerre en Ukraine, sont entrés en Rébellion le samedi 24 juin 2023 contre la hiérarchie militaire de la fédération de Russie. Vladimir Poutine promet de punir.

Par Nicolas Bazié 

Stupéfaction en Russie, Evgueni Prigojine, fondateur et chef de Wagner s’est révolté. Encore appelé «le cuisinier de Poutine», Prigojine avait dans une vidéo, en mai dernier, interpellé la hiérarchie militaire russe sur le fait qu’elle ne veuille pas lui fournir suffisamment de munitions pour « marcher sur Bakhmout», une ville de l’Ukraine. 

Cela est  « l’aboutissement d’une rivalité puis d’un désaccord irrévocable entre les chefs de l’appareil militaire russe et Prigojine, le protégé de Vladimir Poutine devenu chef de guerre en Ukraine, auréolé de ses succès à Soledar et Bakhmout» écrivent les médias occidentaux. 

Pour ce faire, il avait averti les autorités russes : « Nous marcherons sur Moscou».

Le vendredi 23 juin 2023, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a ouvert une enquête contre le patron du groupe paramilitaire Wagner, pour appel à une mutinerie armée. En fait, Prigojine avait accusé l’armée russe d’avoir tué 2 000 de ses combattants.  

« Ceux qui ont détruit nos hommes, qui ont détruit la vie des dizaines de milliers de soldats russes, seront punis. Je demande que personne n’oppose de résistance» avait-il déclaré dans une série de messages audios diffusés sur sa chaîne officielle du réseau social Telegram.  « Nous sommes 25 000 et nous allons comprendre pourquoi le chaos règne dans le pays» a-t-il indiqué avant de prévenir : « Nous sommes tous prêts à mourir, mes 25 000 hommes et moi».

Vladimir Poutine, le chef de l’Etat avait pourtant prévenu les révoltés et leur chef en ces termes:  « Le seul bon choix est de déposer les armes.» Le président russe avait estimé que cette rébellion sous les bottes de Evgueni Prigojine était comme « un coup de  poignard reçu dans le dos ». 

Le samedi 24 juin, Vladimir a dénoncé la « menace mortelle » et le risque de « guerre civile » posés par Evgueni Prigojine. Qualifiant l’action des mercenaires de Wagner de « trahison », le président russe a juré de leur infliger une « punition inévitable ».

Les paramilitaires de Wagner, qui avaient pris le quartier général de l’armée russe à Rostov-sur-le-Don, dans le sud-ouest de la Russie, ont quitté la ville avec Evgueni Prigojine à la tête du convoi.

La situation est toujours confuse dans le plus grand pays du monde (plus de 17 millions de Km2 de suoerficie, ndlr) engagé dans une guerre sans merci contre l’Ukraine. 

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