Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré a procédé ce lundi 6 mai 2024, à Ouagadougou, à la remise d’intrants et d’équipements agropastoraux aux producteurs.
Par Nicolas Bazié
Ce lundi 6 mai 2024 sera certainement gravé dans la mémoire des producteurs agricoles burkinabè. Et pour cause. Le capitaine Ibrahim Traoré leur a remis d’intrants et d’équipements agropastoraux, dans le cadre de l’initiative présidentielle et de l’offensive agropastorale et halieutique.
Au titre des intrants, ils s’agit de 18 000 tonnes de semences végétales, de 165 tonnes de semences de blé, de 350 tonnes de semences de pomme de terre, de 10 000 litres de produits phytosanitaires, de 68 964 tonnes d’engrais, 9 893 tonnes d’aliments concentrés (SPAI), de 1013 tonnes d’aliments poissons qui ont été remis.

Pour ce qui est des équipements agropastoraux et halieutiques, les autorités ont donné entre autres, 400 tracteurs, 8 922 matériels agricoles à traction animale, 1 298 kits de construction de bergerie, 20 kits de matériel de transformation (lait, viande), etc.

Dans le domaine de l’irrigation, le gouvernement a également prévu du matériel dont 710 motopompes, 29 969 PVC d’irrigation….Sans oublier le matériel roulant comme les 714 motos agents terrains remises.
Le coût total de ces équipements et intrants est de 78 milliards 297 millions 426 mille 435 de francs CFA financé par l’État burkinabè.
« Aujourd’hui est un jour très heureux pour le monde rural », dit le ministre de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié qui indique que la remise de ce matériel est « l’expression parfaite» de la lutte pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Cela permettra d’après lui, à accroître la production de manière substantielle. Et d’ajouter qu’une deuxième acquisition de matériels se fera dans le cadre de la campagne humide.
La remise faite par le chef de l’État ce jour est la concrétisation d’une demande qui avait été adressée au ministre de l’agriculture, informe Adama Tamboura, le représentant des producteurs.

«Nous avions rencontré le ministre à plusieurs reprises et nous lui avions exposé les préoccupations des agriculteurs», fait-il savoir.
Et il poursuit : « À la saison d’hivernage s’il y a une bonne pluviométrie, nous sommes sûrs à 60 ou 70% avec ces nouveaux moyens que la récolte sera bonne ».