Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) organise à Ouagadougou du 2 au 3 décembre 2021, un atelier de restitution des résultats des travaux du suivi-citoyen des infrastructures publiques de la période 2018-2021. Plusieurs participants venus des provinces prennent part à la rencontre.
Par Rama Diallo, stagiaire
Pour s’assurer de l’utilisation saine des ressources publiques, le REN-LAC s’est donné pour mission d’œuvrer pour la garantie de la bonne moralité et la transparence dans la gestion de la chose publique.
Le but du suivi-citoyen est de s’assurer que dans le processus, chaque acteur en raison de ses missions, a un rôle précis à jouer et le joue dans de meilleures conditions possibles. Aussi, recueillir l’avis du citoyen lambda, ce qui constitue une insuffisance dans la conception, dans la réalisation et dans le contrôle des chantiers.
Le suivi citoyen a concerné trois chantiers. Le premier est celui du Route Nationale ( route de Yalgado); le deuxième, concerne la voie Kantchari-Diapaga-Tansarga. Et le troisième, est celui de Manga-Zabré.
Au regard de la dégradation des travaux du 11 décembre après une pluie ou un vent, le REN-LAC suit désormais les chantiers du 11 décembre. Le premier chantier du 11 décembre était celui de Tenkodogo. Le second suivi a concerné celui de Banfora-Sindou-Niangologo.
Dans l’ensemble, s’il n’y avait pas le suivi-citoyen, il fallait l’inventer a indiqué le responsable du comité de suivi-citoyen des infrastructures routières, Mafing Konde. Selon lui, les choses commencent à changer avec le suivi-citoyen et les populations s’impliquent davantage dans le suivi des réalisations.
Cette initiative a apporté beaucoup en termes de qualité dans la réalisation des Infrastructures. La réalisation des infrastructures est assez complexe. Il faudra le suivi-citoyen pour comprendre certaines choses par moment. “On peut penser à tort ou à raison, que le ministère a une responsabilité. L’on est d’accord que la responsabilité est partagée. Mais il faudra que les populations puissent suivre de bout en bout, les projets et connaître les réalités qu’il y a autour de ces projets”, a indiqué le chargé de mission du ministère des infrastructures, Sidiki Ilboudo.
Il rassure que les entreprises qui ne feront pas correctement leur travail seront sanctionnées.
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