Le Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) a indiqué dans un communiqué rendu public le 25 juillet 2023, que depuis sa saisine pour l’annulation de la nomination de Adama Traoré à la direction générale de l’ONEA (Office National de l’Eau et de l’Assainissement) pour mauvaise gouvernance, il a procédé à des recherches d’informations complémentaires sur ces faits de dénonciations.
Par Nicolas Bazié
Le Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) « dispose d’informations faisant état de la mise en examen de monsieur Adama Traoré devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou pour des faits entre autres de corruption, de surfacturation dans les marchés publics, de commerce incompatible et de blanchiment de capitaux ».
Dans un communiqué qu’il a publié le 25 juillet, « le REN-LAC entend poursuivre dans le cadre de cette affaire, ses actions de lutte anti-corruption, conformément à sa mission d’œuvrer pour la bonne moralité et la transparence dans la gestion de la chose publique ». Le réseau invite même « toute personne disposant d’informations en rapport avec cette affaire ou toute autre, de bien vouloir les mettre à la disposition de ses services ».
Cependant, pour ce qui du recours à l’annulation de la nomination le 6 juillet 2023 du nouveau directeur général de l’ONEA, le REN-LAC dit n’avoir pas compétence pour annuler la décision d’une autorité administrative ou gouvernementale.
« Dans le cas d’espèce, l’annulation relève de la compétence de l’autorité de nomination à savoir le Conseil des ministres ou, dans une certaine mesure, les juridictions administratives », peut-on lire dans le communiqué.
C’est le 10 juillet dernier que la coordination CGT-B de l’Office national de l’Eau et de l’Assainissement à travers une lettre ayant pour objet « recours à l’annulation de la nomination » de Adama Troaré a saisi le REN-LAC.
