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Réouverture des écoles : « Il faut éviter de sauter dans l’inconnu avec l’avenir des enfants », prévient Eddie Komboïgo

Le Chef de file de l’opposition politique du Burkina Faso (CFOP/BF) a tenu ce mardi 14 avril à son siège à Ouagadougou, son hebdomadaire point de presse. A l’occasion, le président du Congrès  pour la démocratie et le progrès (CDP),  Eddie Komboïgo, a dénoncé plusieurs options faites par le gouvernement dans le cadre de la gestion du Covid-19.

Par André-Martin Bado (stagiaire)

Par la voix du président du CDP, Eddie Komboïgo, l’opposition politique a dénoncé la mauvaise gestion  de la crise du Covid-19. Concernant le budget du plan de riposte qui prévoyait un montant de 121 milliards de Fcfa avant d’être revu à la baisse à 58 milliards de Fcfa et affecté à la location des hôtels et à la restauration des malades du Covid-19, l’opposition politique dit trouver qu’il s’agit d’une manière pour le parti au pouvoir de piller les ressources financières du pays.

Pour le président du CDP, on peut construire un centre hospitalier universitaire semblable à celui de  Tengandogo à 45 milliards de Fcfa ; et avec le reste des 58 milliards, on peut équiper les autres centres de santé.

Relativement à la réouverture des écoles prévue pour le 28 avril, M. Komboïgo prévient : « Il faut éviter de sauter dans l’inconnu avec l’avenir des enfants ». Selon lui, cette réouverture requiert des garanties suffisantes en matière de sécurité et de santé aussi bien des enseignants que des élèves. Dans tous les cas, il convient, de l’avis de l’opposant politique, de « privilégier les classes d’examen où il y a plus d’urgence ».

Se prononçant sur la fermeture des marchés, l’opposition politique burkinabé estime, par la voix du président du CDP, qu’il faudra rouvrir ces marchés en faisant en sorte que les différents acteurs respectent des mesures strictes de sécurité sanitaire comme le filtrage des entrées, le lavage obligatoire des mains, le port de masque, le contrôle régulier de température, la mise en place d’une équipe de veille et d’une police d’hygiène, l’espacement obligatoire entre personnes. Selon Eddie Komboïgo, cette réouverture s’impose « parce que notre pays n’a pas les moyens d’une fermeture prolongée des marchés ».

A l’en croire, la fermeture de ces marchés à long terme aura un impact négatif sur la population, étant donné que  « la plupart des citoyens vivent au jour le jour ; et les priver de leur pitance quotidienne reviendrait à créer un problème aussi grave que le coronavirus ».

A la faveur de cette conférence de presse du 14 mars, l’opposition politique a réitéré son soutien aux populations victimes des attaques terroristes. Elle a aussi dit se conduire en porte-voix de ces dernières.

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