Le Président de la Transition, Paul-Henri Damiba a rencontré, ce jeudi 21 avril 2022 à Ouagadougou, le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso. Les échanges ont tourné autour de la conduite de la Transition.
Par Daouda Kiekieta
Initiée par le Président de la Transition, cette rencontre qui a réuni les ambassadeurs et les représentants des organisations internationales et interafricaines, s’est voulue un cadre d’échanges sur la conduite de la transition au Burkina Faso.
Après avoir rappelé les raisons ayants conduits au coup d’État et les objectifs de la transition en cours, le Président a recueilli les préoccupations de ses interlocuteurs. Le corps diplomatique a voulu, notamment, s’informer sur le chronogramme de la Transition et le retour à l’ordre constitutionnel.
Sur ces préoccupations, le Chef de l’État a rassuré l’ensemble des partenaires, que le Burkina Faso entend bien retourner à un ordre constitutionnel normal, une fois que les conditions sécuritaires seront réunies notamment pour l’organisation de scrutins électoraux.
Alors que le Président Paul-Henri Damiba a donné cinq mois aux Burkinabè pour faire un premier bilan de la reconquête du territoire, les diplomates ont porté également leurs préoccupations sur la question des Droits humains dans la lutte contre le terrorisme. Sur ce point, le Président dit être conscient des conséquences préjudiciables de toutes dérives dans cette lutte, notamment sur les efforts de restauration de la paix et de la sécurité.
Par ailleurs, il a plaidé pour le renforcement du partenariat avec le Burkina, bâti sur des « relations amicales qui ne doivent être cloisonnées ni par des murs physiques ni par des principes intangibles ». « Aucun principe ne saurait nous limiter. Au nom de la coopération qui doit nous lier, nous devons éviter des barrières infranchissables qui n’aideront pas à maintenir les formes de coopération et d’amitié que nous avons », a-t-il déclaré