Le ministre burkinabè en charge de l’économie et des finances Aboubacar Nacanabo, lors d’un entretien avec l’AIB, ce dimanche 4 février 2024, a évoque le manque à gagner pour CEDEAO, suite au retrait du Burkina, du Mali et du Niger.
D’entrée, le ministre en charge de l’économie et des finances, Aboubacar Nacanabo explique que : « la CEDEAO va perdre annuellement au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires, avec le départ groupé du Burkina Faso, du Mali et du Niger.»
Le ministre dans ses explications indique aussi que l’organisation sous régionale va perdre « les effets de synergies ».
Et pour le ministre Nacanabo, « la CEDEAO va aussi être impactée parce que passer de 15 à 12 pays, ça fait forcément un manque à gagner ».
En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.