Les pays de la Confédération des États du Sahel et les États-Unis ont rejeté, le 24 février 2025, une résolution exigeant une nouvelle fois le retrait immédiat des militaires russes d’Ukraine. Ils ont voté contre.
Par Nicolas Bazié
Le Burkina, le Mali et le Niger, tous réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) disent Non à un retrait immédiat des troupes russes de l’Ukraine. C’est ce qui ressort d’un vote à l’ONU. Ils sont suivis par les États-Unis et bien d’autres pays qui ont aussi voté contre.
Pour ce qui est de l’AES, il faut relever que les relations de ses trois pays membres et la Russie ont fortement évolué ces dernières années au point où cette puissance nucléaire est devenue un partenaire stratégique dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Si l’AES a voté contre la résolution exigeant une nouvelle fois le retrait des militaires russes d’Ukraine, c’est peut-être parce que l’Ukraine avait aussi affiché un soutien au terrorisme international, en déclarant avoir participé à l’affrontement entre les groupes terroristes et les soldats maliens à Tinzawatène vers la frontière algérienne.
Lors de ce vote à l’Assemblée générale des Nations unies, non seulement les États-Unis ont voté contre ladite résolution, mais aussi ils se sont également opposés à l’Europe, en refusant de tenir la Russie responsable de l’invasion de l’Ukraine. Un tournant majeur dans les relations transatlantiques sous la présidence du milliardaire américain Donald Trump.
Par contre, des pays comme la Côte d’Ivoire, le Nigeria, l’Égypte, ont condamné Moscou, en votant en faveur du retrait immédiat des militaires russes. Le Kenya, le Sénégal et l’ Afrique du Sud se sont abstenus alors que d’autres pays comme le Cameroun et le Bénin n’ont pas participé au vote.