Le secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a présenté ce 5 décembre 2023, son rapport 2021, couvrant les revenus issus du secteur minier burkinabè ainsi que les flux issus de la fiscalité de droit commun.
Par Nicolas Bazié
Malgré la situation sécuritaire difficile du Burkina, le secteur minier demeure résilient selon Nicolas Kobiané, président du comité de pilotage de l’ITIE Burkina Faso. Les résultats du rapport 2021 sur les revenus issus du secteur des Mines et des carrières en sont la preuve, fait-il savoir.
Dans ce 13e rapport présenté à la presse ce 5 décembre, il est à noter que la quantité d’or (industrielle et artisanale) produite en 2021 est de 67,13 tonnes contre 63,02 tonnes en 2020, soit une augmentation de 6,52%.
Le rapport indique aussi que la valeur de l’or produit en 2021 est de 2 328,41 milliards de francs CFA contre 1 891,16 de francs CFA en 2020, soit une augmentation de 23,12%.
Le secteur minier est le plus gros contributeur à l’économie du pays, soutient Nicolas Kobiané qui déclare que la contribution du secteur aux recettes de l’État s’élève à 318,98 milliards de francs CFA en 2021 contre 237,31 milliards de francs CFA en 2020.
Pour ce qui est des recettes d’exportation, le secteur minier a contribué à hauteur de 2 250,76 milliards de francs CFA contre 2 340,72 milliards de francs CFA en 2020, lit-on dans le rapport 2021 de l’ITIE.
Toujours dans ce rapport, il ressort que le secteur extractif a contribué au Produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 1 567,30 milliards de francs CFA en 2021 contre 1 637,79 milliards de francs CFA en 2020.
Dans le cadre de l’élaboration du rapport, ce sont 17 sociétés qui ont été retenues dont 16 sociétés minières et une société d’État, dit Nicolas Kobiané.
Toutes ces données ont été collectées auprès de l’administration publique et des sociétés minières, indique M. kobiané, président du comité de pilotage de l’ITIE Burkina Faso.
Selon lui, le rapport a été traduit dans 7 langues nationales dont le Mooré, le Dagara, Lyélé, le Fulfuldé, le Dioula, etc. Objectif ? Permettre au peuple burkinabè de cerner le sens de ce qui est contenu dans le rapport.
En plus, pour que les populations des communes minières puissent être informées sur le contenu du présent rapport, Nicolas Kobiané assure qu’une campagne de communication est prévue.