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Burkina : 33 310 accidents de route dont 1 766 morts et 21 642 blessés (ONASER)

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L’office national de la sécurité routière (ONASER) a initié un atelier de formation de 72 heures sur la sécurité routière au profit de 100 journalistes des régions du Centre et du Centre-Ouest. L’objectif est la promotion de la sécurité routière à travers le renforcement des capacités des journalistes afin de leur permettre de concevoir et d’élaborer des messages, des articles de sensibilisation sur la sécurité routière.

L’office national de la sécurité routière (ONASER) a initié un atelier de formation de 72 heures sur la sécurité routière au profit de 100 journalistes des régions du Centre et du Centre-Ouest. L’objectif est la promotion de la sécurité routière à travers le renforcement des capacités des journalistes afin de leur permettre de concevoir et d’élaborer des messages, des articles de sensibilisation sur la sécurité routière. L’atelier dont l’ouverture est intervenue le 7 décembre 2021 à Koudougou, se poursuit jusqu’au 9 decembre.

Par Siébou Kansié

Les accidents de circulation sont la manifestation apparente de l’insécurité routière. Un coup d’œil sur les statistiques en la matière, donne à réfléchir. Le cumule des données de 2020 et de 2021 montre l’ampleur des accidents de route : 33 310 accidents dont 1 766 morts et 21 642 blessés.

La problématique est une réelle préoccupation tant ces accidents prennent de plus en plus des proportions inquiétantes. Car, il ne se passe pas un jour sans que des familles ne soient endeuillées, selon l’ONASER.

La même structure burkinabè chargée de la promotion de la sécurité routière, indique que les facteurs les plus déterminants dans la survenue des accidents sont ceux liés aux comportements des usagers. D’où la nécessité d’asseoir une culture de sécurité routière à travers des actions d’information, de sensibilisation et de communication au sein des populations.

Les médias aidant à cette tâche, cette formation leur permettra d’avoir des ficelles nécessaires pour comprendre entre autres, les concepts de base de la sécurité routière ; l’environnement institutionnel et réglementaire de la sécurité routière ; maîtriser des thématiques sur la sécurité routière ; comprendre et être conscient de l’influence des facteurs de l’insécurité routière ; connaître et comprendre la collecte, l’analyse et le traitement des statistiques d’accidents.

Le « matraquage médiatique » l’une des solutions phares pour lutter contre l’insécurité routière

Dans son mot d’ouverture, Directeur général de l’ONASER, Adama Kouraogo rappelle que le risque routier est fortement présent dans l’esprit de tous. Et qu’à travers « nos mauvais comportements quotidiens sur les routes, nous avons transformé la circulation routière en une véritable jungle où les usagers les plus forts s’imposent aux usagers vulnérables constitués en majorité de jeunes. »

Il revient en détail sur les statistiques qui font froid au dos. « Pour l’année 2020, indique-t-il, 20 871 accidents ont occasionné 13 763 blessés et 1060 tués. »

Sécurité routière
Adama Kouraogo,directeur général de l’Office national de la sécurité routère (ONASER).

Pour ce qui est de l’année 2021, au premier semestre, poursuit Adama Kouraogo, « nous avons déjà malheureusement enregistré 12 439 accidents qui ont fait 7 879 blessés et 706 tués. »

Des chiffres qui rappellent l’urgence à s’intéresser à la question. D’où les initiatives du gouvernement qui a élaboré et l’adopté un document de Politique Nationale de Sécurité Routière ; créé en 2008, l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER), le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) et consacré une Journée Nationale de Sensibilisation sur la Sécurité Routière (JNSSR) le 15 novembre de chaque année. Il y a également l’adoption de plusieurs textes réglementaires sur des comportements à risques. Malgré ces instruments, la sécurité routière est toujours une préoccupation.

Cette formation foi du Directeur général, permettra aux journalistes de faire des productions en connaissance de cause, à même de contribuer au changement significatif de comportements « des usagers de la route, voire de la population dans son ensemble et à améliorer la qualité des actions, la recherche d’une cohérence des actions de tous les intervenants. »

De ce point de vue, il rappelle que le « matraquage médiatique » est d’ailleurs l’une des solutions phares pour venir à bout de l’insécurité routière au Burkina Faso. Il termine en invitant la presse à faire sienne le combat contre l’insécurité routière dans le pays.

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