Sur son compte X, ex-Twitter, le candidat à la présidentielle au Sénégal, Karim Wade dit avoir appris que Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération.
Par Nicolas Bazié
Ousmane Sonko pourrait être libéré dans les prochains jours. Et pour cause. Il est en négociation avec le président Macky Sall, informe Karim Wade, opposant politique et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
« Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération et de celle des personnes emprisonnées avec lui», écrit Karim Wade.
Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade semble impatient de voir Sonko libre. « Ayant moi-même connu les rigueurs de la détention pendant plus de trois ans et demi, je prie pour qu’Ousmane Sonko recouvre rapidement la liberté, qu’il retrouve sa famille, ses militants et qu’il puisse surtout passer le prochain Ramadan parmi les siens», peut-on lire sur son compte X.
Et d’ajouter : « Je suis impatient que nous puissions nous affronter dans la sérénité lors de l’élection présidentielle du 15 décembre prochain dans un scrutin démocratique, ouvert, inclusif et transparent afin que les Sénégalais puissent choisir le meilleur d’entre nous pour présider aux destinées du Sénégal».
Le 12 février, Alioune Tine, une figure emblématique du Sénégal a déclaré que Ousmane Sonko sera libre.
Ce que Adji Sarr a rejeté, indiquant qu’il faut qu’il purge sa peine. C’est avec elle que l’opposant Ousmane Sonko a eu des embrouilles judiciaires, pour une histoire de viol et de menaces de mort.
Sur son compte facebook, la jeune dame a publié en story : « Je ne pardonne pas. Il doit purger sa peine. Un point, un trait! ». Adji Sarr poursuit : « Je ferai face peu importe les conséquences ».
Ousmane Sonko a été d’abord condamné le 1er juin passé, à une peine deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs.
Deuxièmement, il est condamné le 8 mai à six mois de prison avec sursis à l’issue d’un procès en appel pour diffamation, une peine largement perçue comme le rendant inéligible pour l’élection présidentielle.
Il était aussi accusé d’«appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de complot contre l’autorité de l’État, d’ actes et manœuvre à compromettre la sécurité publique et de vol de téléphone portable d’une gendarme».