Dans le cadre des activités de la 6e édition du Salon International de l’arbre (SIA), le Mouvement écologique du Burkina a organisé, ce samedi 13 juillet 2024, une journée de reboisement sur trois sites à Ouagadougou.
En prélude à la 6e édition du Salon International de l’arbre (SIA), qui se tiendra du 17 au 20 juillet 2024, le Mouvement écologique du Burkina a organisé ce samedi 13 juillet 2024 une journée de reboisement sur trois sites à Ouagadougou. Le Parc urbain Bangr-Weoogo, Sandogo et Silmiig Yiri dans la ceinture verte ont été les théâtres de cette initiative verte.
Avec pour thème « Arbre, femmes et sécurité : renforcer la capacité d’adaptation des populations face aux crises sécuritaires, alimentaires et économiques », cette édition du SIA met un accent particulier sur l’intersection de l’écologie et des enjeux sociaux.
En collaboration avec diverses parties prenantes, 550 plants, comprenant des baobabs et des moringas, ont été mis en terre.
Lazare Doulcom, commissaire général du SIA, a expliqué que le bosquet de Silmiig Yiri sera principalement exploité par des femmes déplacées internes. « Comme le thème l’indique, nous avons voulu accompagner les femmes avec cette plantation », a-t-il précisé.
Cette action s’inscrit dans une politique plus large de préservation de l’environnement. « La forêt est menacée aujourd’hui. Si nous n’en prenons pas garde, c’est nous-mêmes qui allons souffrir », a averti M. Doulcom.
Il a appelé à une mobilisation collective pour reverdir le pays et améliorer les conditions de vie, soulignant que « l’arbre est la solution ».
Daniel Ouédraogo, parrain de l’événement, a salué cette initiative en soulignant l’importance de l’arbre dans le développement économique et la sécurité alimentaire.«Vous savez que notre pays traverse des situations très difficiles, et ce n’est pas d’aujourd’hui. Face à ce contexte, le comité développe des formes de résilience pour organiser cet événement. Cela démontre l’importance et l’intérêt qu’ils accordent à l’arbre», a-t-il déclaré.
Roch Pananditigri, co-parrain, a assuré que « tous les écosystèmes dégradés peuvent être restaurés ». Il a encouragé l’organisation et la mobilisation des acteurs pour restaurer les zones dégradées en ajoutant que « cela peut être bénéfique pour le Burkina Faso et le monde entier ».
Les femmes déplacées internes, qui seront les principales bénéficiaires de ce projet, ont exprimé leur satisfaction. « Nous sommes très contentes parce qu’avant, on balayait le sable. Aujourd’hui, nous avons un travail qui va nous permettre de bien vivre grâce aux activités que nous allons mener sur le site », a déclaré Safieta Kaboré, maraîchère.