Les chefs d’État des pays membres de la CEDEAO tiennent ce 24 février 2024 à Abuja au Nigeria, un sommet extraordinaire devant se pencher sur des questions politico-diplomatiques, comme le retrait du Mali, du Niger et du Burkina de l’espace communautaire.
Par Nicolas Bazié
Le sommet est très attendu. Des chefs d’État comme Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Macky Sall du Sénégal prennent part à cette grande rencontre.
Le retrait du Mali, du Niger et du Burkina de la CEDEAO au profit de l’Alliance des États du Sahel (AES) est au menu des discussions. Il y a également, les sanctions prises contre le Niger dont plusieurs observateurs demandent la levée.
À commencer par l’ancien Président du Nigéria et membre fondateur de la CEDEAO Yakubu Gowon qui a invité les dirigeants ouest africains à lever ces sanctions prises contre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Le 16 février 2024, à Abidjan en Côte d’Ivoire, le président togolais Faure Gnassingbé, facilitateur entre la CEDEAO et le Niger s’est posé cette question : « Quels sens ont les sanctions que nous prenons?»
Son homologue ivoirien Alassane Ouattara et lui ont dit croire encore à un possible dialogue avec les pays de l’AES.
«Nous sommes préoccupés par la décision prise par nos frères de quitter la CEDEAO», a déclaré le président Gnassingbé qui a ajouté que le fait que le Niger soit toujours sous sanctions et que le Mali et le Burkina soient suspendus est un problème qu’il faut résoudre.