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Sommet de l’AES : «Nous allons nous battre pour l’indépendance réelle», Capitaine Ibrahim Traoré 

Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré

Les chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont retrouvés ce 06 juillet 2024 à Niamey, dans le cadre du sommet de l’AES. Lors de la cérémonie d’ouverture dudit sommet, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a réaffirmé la volonté de l’AES de se battre pour la liberté.

Par Prisca Konkobo 

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, est monté au créneau, ce 6 juillet 2024 à Niamey à l’occasion de la cérémonie d’ouverture publique du premier sommet de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). A cette occasion, il a dénoncé ceux qu’il appelle les «esclaves de salon». «Ces valets locaux que nous allons qualifier aujourd’hui d’esclaves de salon n’ont d’autres repères que de chercher à vivre comme le maître, à satisfaire le maître (les impérialistes)»

Pour le Président du Faso, ces «individus n’ont aucune dignité, aucune morale, aucune personnalité». Il affirme que ces «individus» les ont approchés en tant que dirigeants dans le but de se faire intégrer « les rangs de l’élite qui doit diriger l’Afrique».

«Nous avons refusé de rentrer dans leur rang. Et dès lors les hostilités ont commencé », indique-t-il. En plus des attaques barbares,  le Capitaine Ibrahim Traoré dénonce également «les attaques communicationnelles, la manipulation, la désinformation».

Qu’à cela ne tienne, le Capitaine Ibrahim Traoré se veut clair. «Nous n’allons pas trembler, nous allons affronter, nous allons nous battre pour l’indépendance réelle, pour notre liberté».

Soutien réitéré au Niger

Le 26 juillet 2023, le Général Abdourahmane Tiani est arrivé au pouvoir à la suite d’un putsch qui a renversé le président Mohamed Bazoum. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a émis l’intention «de faire usage de la force» pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Le Burkina et le Mali sont restés solidaires du «pays frère», le Niger. «Toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali », avaient indiqué les deux pays dans un communiqué conjoint en date du  31 juillet 2023. «Cette décision est d’actualité aujourd’hui et sera d’actualité demain et pour toujours», assure le Capitaine Ibrahim Traoré.

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