Le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken a été reçu le vendredi 25 juin à Paris par le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian. La question de la crise sécuritaire au Sahel a été au centre des discussions.
Par Rama Diallo, stagiaire
Le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, s’est entretenu avec le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à Paris le vendredi 25 juin 2021. La question de la lutte contre le terrorisme au Sahel a été abordée au cours de leurs discussions.
Anthony Blinken a rassuré la France de son soutien dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Il a indiqué que la nouvelle administration américaine ne laissera pas tomber la France au Sahel.
« Nous partageons l’idée selon laquelle développer les capacités des partenaires locaux pour qu’ils puissent eux même mener la lutte contre terrorisme est la bonne approche. Mais nous continuerons à soutenir les efforts permanent de la France dans la région », a t- il laissé entendre.
La France et les Etats Unis sont des partenaires forts au Sahel, et ce partenariat va se poursuivre, a poursuivit le Secrétaire d’Etat américain. Concernant la transformation de l’opération Barkhane annoncée par le Président français Emmanuel Macron, Antony Blinken déclare partager ce point de vue. D’après lui, il faut aller vers un renforcement des capacités des partenaires locaux.
Il également a rassuré ses partenaires sahéliens du soutien des Etats-Unis pour le développement de leurs pays.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean -Yves Le Drian s’est réjoui de la décision des Etats Unis. « Nous allons vers un nouveau modèle d’opération, avec moins de présentiel mais plus de coopération, plus de sahélisation », a-t-il dit.
Selon Jean Yves Le Drian, la France va se retirer en «douceur» pour laisser aux armées nationales leur place, mais en leur assurant le soutien et la formation.
A plusieurs reprises, Emmanuel Macron a demandé à ce que la force conjointe du G5 Sahel obtienne le chapitre 7 des Nations unies, pour lui assurer des financements pérennes. Une solution qui a été rejetée par les Etats-Unis, préférant des accords bilatéraux avec chacun des pays sahéliens
