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Terrorisme au Sahel : « Nous ne voulons plus de bases militaires françaises », Kemi Seba, panafricaniste

Plusieurs organisations de la société civile burkinabè comme la COPA-BF et d’autres organisations panafricaines ont sonné la mobilisation le 14 mai 2022

Plusieurs organisations de la société civile burkinabè comme la COPA-BF et d’autres organisations panafricaines ont sonné la mobilisation le 14 mai 2022, à la maison du peuple de Ouagadougou, pour disent-elles, dénoncer le «néocolonialisme ». Le leader de cette manifestation était Kemi Seba venu de l’extérieur pour la tenue du meeting.

Par Nicolas Bazié

En lieu et place d’une marche, c’est un meeting « anti-colonialisteanticolonialiste » et «anti-imperialisteanti-impérialiste », qui a eu lieu à la maison du peuple de Ouagadougou le samedi 14 mai 2022. Les participants et sympathisants du franco béninois Kemi Seba ont manifesté leur soutien aux Forces défense et de sécurité (FDS) et , aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Ils ont également demandé entre autres, « le départ immédiate le départ immédiat de la France », « la collaboration avec la Russie » et « le retour des déplacés internes », dans une clameur et brandissant le drapeau de la fédération de Russie.

Les manifestants étaient mobilisés sous la conduite de leur leader panafricain de l’ONG Urgence Panafricaniste, Kemi Seba. « Nous ne voulons plus de bases militaires françaises », a clamé Kémi Seba. Selon ses explications, depuis que l’armée française est là, le
terrorisme s’est amplifié, ajoutant que la France a échoué et il faut divorcer.

Il faut une coopération avec la Russie. « Si la Russie veut s’inviter, nous disons oui, mais avec notre souveraineté. Si elle veut le faire comme le fait la France, nous la combattrons également», ajoute Kemi Seba. Et de signifier : « Nous luttons pour la justice sociale.
Personne d’autre ne fera à la place du Burkina, ce qu’il est censé faire lui-même. Le néocolonialisme est une machine de persécution totale qui corrompt nos autorités et certaines organisations de la société civile ».

Pour ces organisations, il est temps de sauver l’Afrique. « Nous avons l’obligation de libérer ce continent, nous n’avons pas le choix », lance un manifestant qui n’a pas manqué de s’attaquer à la mal gouvernance dans les États africains, convaincu que « le réveil c’est maintenant ».

A ce meeting, étaient présentes des figures de lutte de la société civile burkinabè comme Hervé Ouattara, une figure de l’insurrection populaire de 2014 au Burkina Faso, fidèle depuis quelques années à Kemi Seba. Roland Bayala de la Coalition des patriotes africains du Burkina Faso (COPA-BF), aujourd’hui, siégeant à l’Assemblée législative de Transition (ALT) y était. Il a précisé que « le combat pour que la France dégage du Burkina Faso ne fait que commencer », appelant tous ceux qui soutiennent la lutte à continuer dans ce sens.

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