Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina, Gilbert Ouédraogo, a échangé le 26 avril 2025 avec les Burkinabè vivant au Togo, lors d’une rencontre à Lomé, en marge du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO). A cette occasion, il a exposé les réformes en cours et la vision du Président Ibrahim Traoré, tout en partageant les avancées du pays et les défis auxquels il fait face.
En marge du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina, Gilbert Ouédraogo, a échangé, le 26 avril 2025, avec les Burkinabè vivant au Togo. Il leur a exposé les réformes en cours et la vision du Président Ibrahim Traoré.
« Nous sommes dans une révolution progressiste populaire. La mission qui nous est assignée, c’est de vous expliquer en quoi consiste cette révolution. Le mot révolution signifie rupture. Nous devons rompre avec toutes les anciennes pratiques », a déclaré le ministre Ouédraogo face à une diaspora fortement mobilisée.
Le ministre a rassuré que cette transformation se fait tout en préservant les fondamentaux : « Nous allons renforcer les acquis », a-t-il assuré. Selon lui, le Burkina a entamé un « chemin de non-retour » qui « fait la fierté et suscite le respect des Burkinabè à travers le monde ».
« Quand nous voyageons partout dans le monde, nous sentons la fierté que les Africains et non Africains portent envers le peuple burkinabè. Ce n’était pas le cas il y a quelques années », s’est-il réjoui, tout en déplorant l’attitude de certains compatriotes « qui rament à contre-courant de la révolution ».
Le ministre a également salué les efforts remarquables des Forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui continuent de mener des opérations sur le terrain avec succès pour la reconquête du territoire national. Malgré les défis, il a affirmé que le pays tient bon et avance avec confiance.
Insistant sur l’engagement personnel dans cette dynamique, il a exhorté chacun : « Nous devons impérativement changer. Nous devons être la meilleure version de nous-mêmes. Chacun doit faire son introspection à partir de maintenant ». « Affirmer son intégrité, parce que c’est cela, être Burkinabè et patriotique », a-t-il ajouté.
La rencontre a également permis de saluer les efforts de la diaspora burkinabè au Togo, qui a contribué à hauteur de 44 millions de FCFA à l’effort de paix. Le ministre les a invités à continuer dans cette voie et à investir dans l’actionnariat communautaire promu par l’Agence pour la promotion de l’actionnariat communautaire (APEC).
« Nous voulons que chaque Burkinabè, partout où il se trouve, puisse être un acteur du développement. En fonction de vos moyens, vous pouvez souscrire. C’est tout cela mis ensemble qui va constituer le capital, qui nous permettra de réaliser de grands projets », a-t-il expliqué.
Enfin, Gilbert Ouédraogo a insisté sur la vigilance face à la désinformation : il a appelé à « suivre les messages officiels » pour éviter les fake news qui circulent sur les réseaux sociaux.
Le Consul général du Burkina Faso au Togo, Bila Clément Ouédraogo, a salué l’initiative de dialogue direct. Il a souligné que « les nouvelles en provenance du pays sont vivement attendues par la communauté », témoignant ainsi de l’attachement des Burkinabè de l’extérieur à l’évolution de leur patrie.
