Le ministère de la Communication organise du 25 au 27 novembre 2021, la 12e édition des Universités africaines de la communication (UACO). Cette édition est placée sous le thème : « Les responsables des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaire et sanitaire en Afrique». Cette édition va connaître la participation des professionnels des médias et de nombreux universitaires d’Afrique. Plusieurs activités sont prévues.
Par Tatiana Kaboré et Yasmine Gouem (stagiaire)
Le Burkina Faso abritera durant trois jours, l’édition 2021 des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO). Les UACO constituent selon le président du comité d’organisation Pascal Thiombiano, « un cadre international d’échanges et de partages d’expériences regroupant des experts et des professionnels de l’information et de la communication, autour des enjeux et des défis du secteur ». Ce cadre international d’échanges regroupe plusieurs entités notamment les journalistes, les professionnels de l’information et de la communication, des chercheurs, des universitaires et d’autres compétences. Ceux-ci débattront des sujets d’actualités auxquels est confronté le monde des médias et de la communication.
A cet effet, des solutions aux différentes préoccupations ainsi que de nouvelles perspectives seront aussi proposées afin de permettre un meilleur développement des médias et de la communication sur le continent africain.
La communication sur la thématique sera animée par Jean-Baptiste Placca, journaliste éditorialiste à Rfi. Il est en outre prévu deux ateliers pour cette 12e édition des UACO. Ces ateliers permettront selon Pascal Thiombiano, président du comité d’organisation, aux acteurs (journalistes, cyber activistes) de discuter avec les régulateurs du domaine de la communication sur plusieurs questions. Les questions porteront sur comment informer, comment communiquer et comment gouverner dans le contexte d’insécurité et de Covid-19?
L’agro-alimentaire pris en compte dans la 12e édition des UACO
Yolande Kalwoule, vice-présidente du comité d’organisation a pour sa part, mentionné que plusieurs types d’activités vont marquer cette édition. Parmi les activités, l’on note le colloque académique, une exposition de matériels et équipements de communication et des TIC en rapport avec l’évolution technologique. Ce cadre va également servir d’espace de promotion pour les acteurs qui interviennent dans la transformation agro-alimentaire locale.
Il est aussi prévu un forum des grandes écoles de formation en journalisme et communication de la sous-région. Cette 12e édition va se clôturer par une soirée culturelle et la dégustation des mets locaux au cour de laquelle, des fonds seront levés au profit des orphelins due au terrorisme.
Pour ce qui est de l’importance de la prise en compte du secteur de l’agro-alimentaire dans ces UACO, le Pr Serge Théophile Balima, président du comité scientifique estime que cela permettra de montrer la diversité des cultures, des mets locaux du Burkina aux différents participants. « Ces produits qui seront exposés, c’est le témoignage de la vivacité et du courage de notre peuple. Et il faut le démontrer à la face du monde ». Pour le Pr Balima, il faut que « nous vendions du Burkina Faso qui est en marche et qui résiste ».
Le comité d’organisation a aussi annoncé que des réformes ont été menées afin d’impulser une nouvelle dynamique à cet événement qui se veut international. L’une des propositions de réformes de cette 12e édition, est l’organisation de 2 ou 3 master class sur le Podcast, sur les réseaux sociaux professionnels, le Mojo(Mobile Journalism) et le Fact checking.
Dans cette même dynamique, la commission TIC mettra des plateformes numériques et une application Zoom afin de permettre au monde entier de vivre en direct l’événement et de participer aux discussions.
En rappel, les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO),activité phare du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, ont été initiées en 2004.
