Par Vincent Konkobo, correspondant Comoé
Appelé à la barre à l’ouverture de l’audience, Edouard Youl dit Papou a rejeté en bloc les faits qui lui sont reprochés. Il ne reconnait pas avoir ni séquestré ni introduit du piment ou n’importe qu’elle substance dans les organes génitaux de la victime. Sa femme à la barre reconnait s’être battue avec la victime mais elle n’a pas introduit du piment dans son sexe.
Agathe Bonzi , la victime a répété au tribunal conforment à ce qu’elle avait déclaré lors de son audience préliminaire au niveau de la gendarmerie sanctionnée d’un Procès-Verbal que le gendarme en question en plus des autres faits qui lui sont reprochés a bien introduit du piment dans ses organes.
Parmi les éléments matériaux du dossier figurent deux certificats médicaux établis par des experts médicaux à la demande de la victime et du Procureur. Ces pièces révèlent la présence d’une substance extérieure d’origine alimentaire de couleur noire verdâtre sur le pubis et dans le vagin de la victime.
« Arrivée dans son salon, il m’a tiré par la main rentrer dans la chambre. Après avoir fermé la porte il m’a menotté, m’a dit de ramasser quatre bagues enveloppées dans un sachet en plastique, déposées sur un sac et de les reposer, chose que j’ai exécutée. Ensuite, il m’a battu avec sa cordelette puis a descendu ma culotte après avoir retiré mon pagne pour introduire dans mon vagin du piment qui était déposé dans sa chambre dans un récipient »,propos de Mademoiselle Bonzi.
Débutée vers 9 heures, ce mardi 22 septembre 2020, l’audience d’Edouard Youl dit Papou pour affaire de viol, séquestration, coups et blessures volontaires, tortures et sévices sexuels aurait durée 11 heures environ. Après avoir écouté les témoins et les plaidoiries des différentes parties, le Président du Tribunal de grande instance de Banfora, a laissé entendre que le verdict du procès sera prononcé le mardi 13 octobre 2020, au tribunal de Banfora.