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Vision et stratégie 2025
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À l’horizon 2025, sur le plan politique, les Burkinabè veulent un Etat assurant l’éducation et la santé, la défense des droits et des intérêts des citoyens. C’est ce qui ressort d’un rapport général de l’étude nationale prospective « Burkina 2025 », menée par le Conseil national de prospective et de planification stratégique (CNPPS). 

Par Nicolas Bazié

L’étude a été publiée par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD). Elle décline les visions et stratégies des populations à l’horizon 2025. 

Les Burkinabè, d’après le rapport général sur la prospective « Burkina 2025 », veulent un « État qui  joue le rôle de superviseur et d’arbitre, garantissant la transparence dans la gestion des affaires publiques.» 

Ils veulent surtout «un pays où règnent la démocratie, la stabilité politique, la paix et la concorde sociales». 

La vision est aussi celle d’une administration plus proche des administrés, favorisant le développement local et dans laquelle davantage de pouvoir de décision est accordé aux populations locales, une justice crédible et équitable, indépendante et transparente, décentralisée, compétente et accessible à tous, une sécurité intérieure et extérieure garantie, notamment « une armée politiquement neutre, au service de la paix et de la justice pour tous».

Le rapport indique des stratégies proposées dans les différents domaines pour réaliser cette vision. 

Sur le plan de la gouvernance démocratique, les Burkinabè ont proposé « l’instauration de la concertation et du dialogue entre les acteurs concernés ainsi que le respect des principes démocratiques.»

Concernant la décentralisation, il faut une « bonne mobilisation et l’exploitation des ressources locales et nationales; la sensibilisation et la responsabilisation par la concertation entre partenaires locaux et centraux ; l’équipement des villages en infrastructures de base ; le renforcement et l’accélération du processus de décentralisation».

Pour ce qui est de la justice, ils estime qu’il faut mettre l’accent sur «la lutte contre la corruption et le respect de la déontologie du métier, l’accessibilité physique et financière de la justice, l’amélioration des conditions de travail des magistrats et l’éducation civique des populations».

Quant à la défense et sécurité, les Burkinabè proposent d’ici 2025, « le renforcement des effectifs de l’armée, sa dotation en moyens et le renforcement de sa discipline».

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