Le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP) a organisé un atelier de capitalisation pour soutenir la rédaction du rapport national et régional sur le cadre continental de résultats sur l’agenda femme, paix et sécurité le mercredi 29 décembre 2021 à Ouagadougou. Cet atelier entre dans le cadre de la phase II du projet bâtir une approche inclusive de relance post COVID-19, de sortie de crise et de réforme de la gouvernance au Sahel et en Côte d’Ivoire. Cette rencontre a pour but de promouvoir les aptitudes et les compétences en leadership des femmes au Burkina Faso. Plusieurs femmes sont venues des provinces pour prendre part à la rencontre.
Par Rama Diallo
La phase II du projet bâtir une approche inclusive de relance poste COVID-19, de sortie de crise et de réforme de la gouvernance au Sahel et en Côte d’Ivoire, vise à renforcer la contribution des femmes dans le cadre des résultats pour contribuer à l’avancer de l’agenda femme, paix et sécurité.
Le projet a été mis en place en octobre 2021. Plusieurs activités ont été menées au cours de ces trois mois. WANEP et les membres de la coalition nationale des femmes font l’évaluation du projet. L’objectif selon la coordonnatrice nationale de WANEP, Alice Combary, est de faire le points des grandes activités qui ont été mises en œuvre, voir les résultats qui ont été engrangés et éventuellement les leçons tirées. Les difficultés rencontrées, les recommandations et les actions en perspective vont être également analysées.
Comme activité phare du projet, les femmes de la coalition nationale (CNF) ont contribuées à actualiser leur plan d’action. Aussi, il y a eu un cadre qui a été créé pour élever les femmes parlementaires. Dix femmes députés ont été choisies comme des ambassadrices de l’agenda femme, paix et sécurité.
Il y a eu des cadres qui ont été créés pour pouvoir échanger avec les femmes victimes de violence, les camps de déplacés et de refugiés. Et l’on a contribué aussi en cherchant les indicateurs en lien avec le cadre continental des résultats de l’Union Africaine en échangeant avec les femmes qui travaillent dans l’entreprenariat. Surtout les groupements de femmes qui travaillent pour contribuer à l’économie et au développement du Burkina, a précisé la coordonnatrice.
Il y a également une analyse qui a été faite sur les lois en faveur des femmes afin de relever les insuffisances de certaines lois et partager cela aussi avec les femmes parlementaires. Dans les communes du Nord et du Sahel, l’on a pu organiser des débats communautaires à la radio avec les femmes sur les questions de violences basées sur le genre, a-t-elle ajouté.
Le projet est fini mais on va continuer dans la pérennisation du projet à travers la coalition nationale des femmes et les plateformes collaboratives qui ont été mis en place, a conclu madame Combary.
Zenabou Coulibaly présidente de la coalition nationale des femmes, elle, a salué le projet. De son avis, ce projet est une bonne initiative. Car il a permis aux femmes d’avoir une certaine connaissance. Elle a souhaité que le projet soit élargi à d’autres femmes.
« Je suis satisfaite de ce projet. J’ai eu la chance de participer à la phase I et II de ce projet. Avec ce projet, j’ai compris beaucoup de choses. C’est à travers ce projet que j’ai appris personnellement la résolution 13-25. Et je sais que je n’étais pas la seule qui ne connaissait pas cette résolution qui fait la promotion des droits des femmes », relate la présidente de l’association Tin Seri de la région de l’Est, Ramatou Nassouri