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Burkina : Festival international Pulaakula, la culture pour renforcer la cohésion sociale 

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Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a lancé officiellement les activités de la 5e édition du Festival international Pulaaku ce samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou. Elle est placée sous le thème : « Nos expressions culturelles au service de la cohésion sociale et de la lutte contre l’extrémisme violent ». Ce festival se veut être le cadre culturel pour contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et prôner la coexistence pacifique et le vivre ensemble ».

Par Issoufou Ouedraogo  

Utiliser le canal culturel pour contribuer à la lutte contre l’extrémisme violent et mieux prôner la coexistence pacifique et le vivre ensemble, telle est l’ambition du Festival International Pulaaku.

Et les activités de ce festival international ont été lancées par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo en compagnie de quelques membres du gouvernement de la Transition dans l’enceinte du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).

Pour le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, l’ambiance de cette grande rencontre de la culture « nous rappelle que la culture comporte une valeur intrinsèque qui, lorsqu’elle est renforcée et valorisée au niveau de l’individu et de la communauté contribue à l’épanouissement personnel, au développement humain intégral et à la cohésion sociale ». 

Selon lui, « les initiatives culturelles qui foisonnent en ce moment dans notre pays et qui font de nos cités des foyers d’effervescence, de bouillonnement artistique et intellectuel de rencontres et de célébrations de la liberté constituent pour le ministère, un réel motif de satisfaction et de fierté.»

Dans ce contexte sécuritaire difficile, « ces événements sont des indicateurs de la renaissance de l’espoir des populations et de leur détermination à rester debout et se dresser contre les forces du mal qui tentent vainement de perturber notre vivre ensemble », a déclaré le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Ces initiatives, poursuit-il, «corroborent donc l’action du gouvernement de la Transition et des forces combattantes de notre pays qui sont déterminées à vaincre l’hydre terroriste».

Pour le coordonnateur de l’événement, Boureima Barry, la culture a pour finalité l’homme en tant que créateur de lui-même et transformateur de son milieu.

le coordonnateur de l’événement, Boureima Barry
Le coordonnateur du Festival international Pulaakula, Boureima Barry

« Nous pensons que le cadre que nous créions peut être un pont qui peut unir les fils et filles de ce pays», dit-il.

Quant au parrain du festival Hammadoun Dicko, il a souligné que « la culture est l’âme des peuples et est aussi un élément important de la cohésion sociale. Elle peut aider à renforcer les liens des membres d’une communauté et promouvoir la cohésion sociale. C’est fort de ce constat que cette initiative est à saluer et à soutenir ».

Le parrain du festival Hammadoun Dicko
Le parrain du festival Hammadoun Dicko

Selon Hammadoun Dicko, le contexte actuel exige à tout Burkinabè de contribuer à sa manière à des actions structurantes et concurrentes à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Le Festival International Pulaaku, c’est aussi des stands d’exposition-vente. Le ministre Jean Emmanuel et sa délégation ont fait le tour pour constater le savoir-faire des participants.

Une vue partielle des participants
Une vue partielle des participants

Que ce soit la fabrication du yaourt local avec le petit mil appelé « Gapal » ou les objets d’ornement issus de la culture Pulaaku, tout est disponible au niveau des différents stands. Le festival prévoit dans la soirée un grand concert au CENASA.

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