Le ministre de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié a été à Kongoussi, aux abords du Lac Bam, le jeudi 14 mars 2024, pour féliciter les Forces combattantes et galvaniser les acteurs du secteur agropastoral.
Par Nicolas Bazié
Le site était difficile d’accès à cause de l’insécurité. Mais grâce aux efforts des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la défense de la partie (VDP), des producteurs sont revenus aux abords du Lac Bam et ont emblavé des périmètres pour mener des activités agricoles.
Parmi eux, il y a un producteur qui a pu avoir 43 ha. « Nous avions débuté nos travaux auparavant mais les terroristes étaient venus nous chasser. Cette année ça va», se réjouit-il.
Cela, grâce à la détermination des forces combattantes qui ont créé les conditions, selon le ministre de l’agriculture Ismaël Sombié, pour que ces agriculteurs puissent repartir dans leurs localités et relancer la production agricole.
C’est pourquoi le ministre Sombié a voulu constater par lui-même, l’état d’avancement de leurs travaux. « Nous avons voulu constater les efforts consentis ces derniers temps», a d’emblée dit le ministre de l’agriculture qui explique l’objet de sa visite.
Sur les lieux, le commandant Ismaël semble être satisfait de l’engagement des producteurs. «Aujourd’hui, nous sommes arrivés et nous avons trouvé plusieurs producteurs qui ont emblavé plus de 1400 ha de superficie avec différentes spéculations », déclare-t-il.
Pour le ministre de l’agriculture, il y a lieu de féliciter tous ceux qui ont rendu cela possible. «C’est l’effort conjugué des différentes forces de défense et de sécurité qui a permis aux producteurs de travailler pour vivre dignement », insiste-il.
Maintenant, indique le ministre, c’est de réfléchir sur ce qu’il y a lieu de faire de plus, pour la revalorisation du Lac Bam et le type d’accompagnement qu’il faut pour renforcer ce qui est déjà fait sur le terrain.
« Il s’agit de faire en sorte que les efforts de reconquête du territoire soient suivis d’actes de développement pour les populations réinstallées…», conclut-il.