Le Premier ministre Christophe Dabiré a ouvert, le lundi 10 juin 2021, la première session du Conseil d’orientation et du suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires. Il s’est agi pour cette première session d’examiner le bilan des activités de l’année 2020, mais aussi d’adopter les activités programmées ou en cours d’exécution pour l’année 2021. La cérémonie d’ouverture de la session a enregistré la présence de plusieurs membres du gouvernement.
Par Tatiana Kaboré
Faire le bilan des activités de l’année 2020 et adopter le nouveau programme des activités de l’année 2021 a été au cœur de la première session du Conseil d’orientation et du suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires.
Une session d’une certaine importance au regard de la présence, à l’ouverture des travaux, des ministres en charge de la Défense, de la Santé, de la Sécurité, de la Justice, de l’Administration territoriale de la Communication, et des Affaires étrangères.
Institué au Burkina en juillet 2016, le mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires est une initiative des Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). L’initiative été prise en juillet 2014 à Accra au Ghana lors de la 45e session ordinaire de l’institution.
C’est un dispositif de prévention visant à mettre à la disposition des Etats membres de la CEDEAO, des rapports et des tendances relatives à la sécurité humaine ainsi que des options de réponses.
Sa mission essentielle est le recueil, l’analyse et le traitement des informations sur la sécurité humaine sur la gouvernance et les droits humains, les crimes et la criminalité, la sécurité, l’environnement et la santé.
Le mécanisme va également permettre d’alerter sur les menaces potentielles et les facteurs de risques sur la sécurité humaine et de faire la proposition au gouvernement des réponses adaptées aux menaces et aux facteurs de risques identifiés.
Le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires a été créé par décret le 1er juillet 2016 conformément à l’article 58 du traité révisé de la CEDEAO de 1993. Ce traité prévoit la mise en place d’un système d’observation régional de la paix et de la sécurité.
L’inauguration du Centre national pour la coordination de ce mécanisme a eu lieu le 8 février 2018. Cette inauguration fait du Burkina Faso, le deuxième pays de l’espace CEDEAO, après le Mali à opérationnaliser son mécanisme.