Lors de sa déclaration au sommet du G77+Chine, le samedi 16 septembre 2023, à Cuba, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique Bassolma Bazié a indiqué que « dans le sahel en général et au Burkina Faso, au Mali, au Niger en particulier, les armes crépitent au nom des intérêts des puissances impérialistes pour l’accaparement des richesses du sous-sol ».
Par Daouda Kiekieta
Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique Bassolma Bazié du Burkina Faso, a participé au sommet du G77+ Chine du 15 au 16 septembre 2023 sous le thème : « Défis actuels du développement : rôle de la science, de la technologie et de l’innovation ».
Lors de cette rencontre à la Havane, capitale cubaine, le ministre d’Etat a prononcé un discours au nom du président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.
En lien avec la thématique du sommet, il a déclaré que l’humanité aura son plein sens humain lorsque l’innovation permettra à l’Homme « d’exporter » vers d’autres contrées plus d’agronomes pour produire et nourrir, plus de médecins pour soigner et guérir que des kalachnikovs, d’obus et de bombes.
Selon Bassolma Bazié, « dans le sahel en général et au Burkina Faso, au Mali, au Niger en particulier, les armes crépitent au nom des intérêts des puissances impérialistes pour l’accaparement des richesses du sous-sol : uranium, diamant, pétrole, or, cobalt, eaux douces »
Il a estimé que la présence des puissances étrangères dans cette partie du monde, au nom des Droits Humains, n’est qu’un « prétexte fallacieux voire un mensonge grotesque ».
Pour lui, il n’y a pas de défense des Droits Humains lorsque des gens décident de « bloquer les moyens de défense et de protection d’un peuple (le Burkina, ndlr) qu’il a commandés avec ses propres moyens pour se protéger contre une agression ».
Fort heureusement, poursuit le ministre Bazié, « les peuples sont debout, engagés, déterminés en consentant le prix humain qu’il faut en vue de leur libération et indépendance pour un progrès social véritable ».
« Les peuples sahéliens, surtout Burkinabè, Maliens, et Nigériens sont debout pour leur indépendance politique, économique, culturelle, sécuritaire et ils souhaitent la bienvenue à tout peuple qui se déterminera à les rejoindre en s’assumant pleinement ! » a-t-il martelé.
Le groupe a été créé en 1964 par 77 pays. Ce groupe compte désormais 134 nations d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, représentant plus de 80% de la population mondiale.