Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a reçu une délégation de la Fondation internationale pour l’éducation, la santé et l’hydraulique (FINESHAB), le lundi 15 avril 2024 à Ouagadougou. La fondation est venue discuter du projet de construction de centrales solaires photovoltaïques au Burkina.
Par Prisca Konkobo
Le Burkina est confronté depuis plusieurs années aux problèmes de délestage. Cette situation s’est accrue depuis le mois de mars 2024, avec la panne survenue au Ghana, un pays partenaire de la SONABEL
Le projet de construction de centrales solaires photovoltaïques, présenté en partenariat avec le groupe financier Global Eden, vise à répondre aux besoins énergétiques du pays et à résoudre ses problèmes d’énergie, selon Issa Ouédraogo, président de la FINESHAB.
La délégation a expliqué que le projet implique un partenariat public-privé, avec le groupe financier Global Eden, finançant la construction de la centrale solaire en collaboration avec la fondation et l’État burkinabè.
Hervé Kiteba Simo, mandataire du Groupe Global Eden, a expliqué que «Global Eden est un groupe impliqué dans les travaux et les projets sociaux humanitaires alignés sur les 17 objectifs de développement durable de l’ONU».
La construction de la centrale solaire, d’un coût global de 1,2 milliard de dollars US, produira près de 786 kilowattheures.« Plus de deux fois l’énergie que nous importons actuellement du Ghana», rapporte le service de communication de la Primature. Elle sera batie sur 850 hectares.
Le Premier ministre a salué cette initiative tout en recommandant à la délégation de rencontrer le ministre de l’Énergie pour évaluer le projet.
Ce projet viendra à coup sûr soulager la souffrance des populations et la SONABEL qui peine à satisfaire les demandes de ses consommateurs.
La crise énergétique que traverse le pays est la résultante de bon nombre de facteurs.
Selon le directeur général de la SONABEL, lors de son passage à la RTB, le 03 avril 2024, le secteur de l’énergie au Burkina est confronté à un « déficit important en matière d’investissement ».
Il affirmait aussi que « 30% des machines que la SONABEL utilise sont vieilles».