Les Etalons ont connu des hauts et des bas durant les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football Maroc 2025. Certes, les Etalons sont qualifiés, mais des réglages s’imposent. Et pour comprendre ce qu’il faut à cette équipe, l’ancien journaliste sportif et ancien président de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB), Alexis Konkobo donne des pistes de réglages avant le début de la compétition continentale au Maroc.
Selon le journaliste sportif à la retraite et ancien président de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB), Alexis Konkobo, on retient que les Étalons ont eu leur ticket qualificatif pour cette biennale du football africain. Une qualification est toujours bonne à prendre pour cette épreuve continentale.
Mais, explique-t-il, les deux dernières défaites nous interpellent sur la nécessité de renforcer davantage l’effectif et surtout d améliorer la prestation d’ensemble de l’équipe.
Un fait général, la situation délétère vécue à la Fédération burkinabè de football (FBF) accompagnée par l’arrivée de Brahma Traore à la tête de l’encadrement technique et la prise de certaines décisions jugées arbitraires n’ont pas permis de capitaliser tous les atouts nécessaires pour construire la meilleure équipe possible.
De l’avis de Alexis Konkobo, la gestion des 4 premiers matches, synonyme de qualification, laisse entrevoir d’énormes possibilités pour la sélection nationale. «On retient surtout que l’ équipe-type n’est pas pour le moment un acquis», relève-t-il.
La non-sélection de certains cadres et les nombreuses blessures au cours de la compétition peuvent en partie expliquer cet état de fait, selon l’ancien président de l’AJSB.
Au niveau du jeu d’ensemble, les autres formations n’ont pas été au-dessus des Etalons, estime l’ancien journaliste sportif de la Radio diffusion télévision du Burkina (RTB). Il pense que le manque de concentration et les pertes de balles dans les zones dangereuses ont beaucoup mis en difficulté la défense burkinabè.
«Il faut donc travailler à garantir une certaine assurance dans les passes. Les rideaux défensifs ont du mal à se mettre rapidement en place. A défaut de l’apport défensif de la ligne offensive, les milieux de terrain doivent jouer compact pour soulager la charnière défensive», préconise-t-il.
Certes, les Etalons ont marqué 10 buts durant les 6 rencontres éliminatoires, mais ils auraient pu engranger davantage si les attaquants avaient été prolixes en buts, constate notre confrère. L’occasion vendangée par Cédric Badolo contre le Sénégal reste le fait emblématique de cette réalité.
Le gros travail qui reste à faire, c’est «la mise en place d’ un milieu de terrain costaud capable d’ être le dépositaire du jeu des Etalons», suggère Alexis Konkobo. Ce chantier reste d’actualité et sa réussite donnera encore de la carrure à notre équipe nationale, ajoute-t-il. «Lors de ces éliminatoires, les Etalons n’ ont pas été ridicules», fait-il savoir.
Au contraire, l’ancien président de l’AJSB trouve qu’ils ont été à la hauteur. Le souci maintenant, c’est comment élever le niveau de l’équipe pour que le pays puisse prétendre décrocher le grall en 2025 au Maroc, conclut-il.