Le 24 janvier 2022, le coup d’Etat du lieutenant- colonel Paul Henri Damiba avait été accueilli « à bras ouverts » par les populations. Dès les premières heures de la chute de l’ancien président Roch Kaboré, Paul Henri Damiba, le cerveau du coup d’Etat du 24 janvier avait vite été considéré comme le «sauveur» du Burkina Faso, le pays étant éprouvé depuis plusieurs année par le terrorisme.
Huit mois après, il est victime à son tour d’un coup d’Etat le 2 octobre 2022. Dans une déclaration vidéo publié sur le Net, le lendemain de sa chute et rendant compte de sa démission forcée, l’ex-président explique que « L’avènement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) avait suscité pleins d’espoir au sein de toutes les couches de notre population, au point de nous aveugler sur les dures réalités de notre pays».
Lire aussi: Burkina Faso: Paul Henri Damiba pose sept conditions pour démissionner du pouvoir
