Dans une vidéo diffusée par la Télévision nationale du Burkina, ce 29 septembre 2024, l’ex-comandant des Forces spéciales burkinabè, Ahmed Kinda, est passé aux aveux sur la dernière tentative de déstabilisation du pouvoir en place. L’ex- commandant attendait 150 mercenaires en provenance de la Centrafrique.
Par la rédaction
L’ex-patron des Forces spéciales burkinabè, le Commandant Ahmed Kinda, avant son arrestation, attendait au Niger, 150 mercenaires en provenance de Centrafrique et armés de fusils d’assaut AK47, de 10 PKMS, de 10 RPG7 et de 4 mortiers pour lancer un pan de l’opération de déstabilisation contre les institutions du Burkina.
Il est passé aux aveux dans une vidéo diffusée dans la soirée du 29 septembre 2024 sur la Télévision nationale du Burkina.
Monsieur Kinda est apparu, assis au milieu, de deux de ses hommes. Selon l’ex-patron des Forces spéciales du Burkina, Ahmed Kinda, c’est le journaliste Abdoulaye Barry qui était chargé de faire venir une compagnie de mercenaires (150 hommes).
Et c’est le même journaliste Abdoulaye Barry qui a finalement payé 80 millions de F CFA au lieu de 10 à l’homme qui devait mettre Ahmed Kinda en contact avec les mercenaires et la logistique au Niger, avant la descente sur Ouagadougou.
Ahmed Kinda a indiqué que les deux hommes qui l’accompagnaient à bord d’une compagnie de transport, ont été interpellés à l’entrée de Niamey par la Police pour des «vérifications approfondies».
Sur place à Niamey, un autre journaliste, Serge Mathurin, lui a trouvé une auberge, en attente de la libération des deux fixeurs qu’ils espéraient pour bientôt. Mais grâce à des complices, la police nigérienne a pu mettre la main sur Ahmed Kinda.
L’ ex-patron a ajouté qu’avant son arrestation le 30 août 2024, à chaque difficulté, il rendait compte à l’ex-président Paul Henri Sandaogo Damiba, au lieutenant-colonel Ouoba et à Abdoulaye Barry.