Le mouvement SENS, le parti de la Renaissance nationale (PAREN), le Parti les Progressistes unis pour le renouveau (PUR), le parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) et l’Alliance panafricaine pour le refondation/Tiligré (APR/Tiligré) ont annoncé officiellement le jeudi 12 mai 2022, leur alliance. Le nom de cette nouvelle alliance est «Ensemble pour le Faso». Une charte a été signée en présence des cinq responsables des différents partis.
Par Rama Diallo
Fondée sur une Charte d’unité d’action politique, l’alliance «Ensemble pour le Faso» est composée de deux organes qui sont la Conférence des présidents et les groupes de travail.
La Conférence des présidents, qui comprend les présidents des organisations politiques membres ou leurs représentants, est l’instance suprême du regroupement. Sa présidence est tournante tous les mois.
La charte de l’unité d’action politique, signée par les partis et mouvements politiques membres, définit plus largement l’esprit, les droits et les obligations des membres. L’Alliance qui reste ouverte à l’adhésion de tout parti, mouvement politique ou regroupement de personnes qui partagent sa vision et ses objectifs, a laissé entendre le coordonnateur national du mouvement SENS, Me Guy Hervé Kam.
Il a indiqué que le but ultime de leur regroupement, c’est la création d’une organisation politique unifiée, en vue d’offrir aux peuples burkinabè et africains une alternative politique crédible et ambitieuse, construite sur le socle des valeurs culturelles endogènes.
«Nous sommes convaincus que seule l’union des forces patriotiques et panafricanistes est capable de construire un Burkina Faso véritablement indépendant, débarrassé des maux qui minent son développement», a-t-il ajouté.
« Ensemble pour le Faso » entend créer les conditions pour une meilleure implication et représentation des femmes dans tous les secteurs de la vie nationale.
Abdoul Karim Sango, président du parti politique PAREN reconnaît la part de responsabilité de son parti dans l’échec de la gouvernance du pouvoir Kaboré. « Nous assumons. Nous avons fait notre propre autocritique de cette situation et nous estimons qu’il faut que nous nous organisions mieux pour régler cette situation», dixit l’ex ministre de la culture.
Concernant la question de la coopération avec la Russie, le président du PAREN répond « nous ne sommes ni pro-français ni pro-Russe. Nous sommes pro-Burkinabè».