Le rapport 2021 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) renseigne que l’État burkinabè a transféré plus de 15 milliards de francs CFA au titre du Fonds de financement de la recherche géologique et minière ainsi que du soutien à la formation sur les sciences de la terre.
Par Nicolas Bazié
Le montant total transféré par l’État au profit de la recherche et de la formation en 2021 est de 15 milliards 709 millions 777 mille 527 FCFA, selon un rapport de l’ITIE. 10 milliards 211 millions 355 mille 393 FCFA ont été affectés au Bureau des mines et de la géologie du Burkina Faso (BUMIGEB), représentant 65% du montant total.
Le fonds d’équipements des mines et des carrières a reçu 10% du montant, soit 1 milliard 570 millions 977 mille 753 FCFA. 15% a été affecté au Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER), soit 2 milliards 356 millions 466 mille 629 FCFA.
Il y a aussi les départements des universités publiques en charge de la formation dans le domaine des sciences de la terre qui ont reçu selon le rapport, la somme de 785 millions 488 mille 876 FCFA. Cela représente 5% du montant total du financement. Les structures publiques de formation dans le domaine des sciences et techniques ont aussi reçu le même montant.
Ce transfert d’argent par l’État est régi par le code minier burkinabè. Les dispositions de l’article 29 déclarent en l’espèce que « le Fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre est alimenté par 15% des redevances proportionnelles, des taxes superficiaires, des droits fixes et des frais de demande d’agrément d’achat et de vente d’or collectés.»
En décembre 2018, le ministère de l’Enseignement supérieur et la loterie nationale burkinabè (LONAB) ont signé un protocole d’accord de financement du FONER, pour un montant de 1 milliard 250 millions F CFA.
L’appui de la LONAB devrait s’étendre sur cinq ans, soit 250 millions de F CFA chaque année, au profit des étudiants du Burkina jusqu’en 2023.
« Cet appui va (…) à un endroit stratégique parce qu’il contribuera à la stabilisation du climat de l’environnement estudiantin et surtout à une meilleure assimilation des formations dispensées. Les infrastructures et les enseignants ont beau être qualifiés, ils ne pourront pas grand-chose si les conditions de vie et d’études sont mauvaises », avait déclaré le ministre de l’enseignement supérieur d’alors, Alkassoum Maïga.
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